Transcription de la vidéo du conseil municipal du 4 mars 2025
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Transcription :
Fabien Aufrechter, le Maire ouvre la séance.
TRANSCRIPTION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 4 MARS 2025
Fabien Aufrechter, le Maire : Bonsoir à toutes et à tous, je vais commencer déjà par m’excuser de mon retard mais j’y reviendrais. Je sors du Conseil d’administration du collège qui se passait avec difficultés et je pense que nous aurons l’occasion dans quelques instants tout à l’heure d’en reparler. Pour commencer, je vais procéder à l’appel, je vais le faire rapidement, c’est Paul Malleret qui sera le secrétaire de séance. Je suis présent, Olivier Melsens est présent, Ida Gonthier est présente, Paul Malleret est présent, Louisette Fédière, je crois qu’elle arrive elle est en train de se garer. Michel Debjay présent, Marie-Claude Bourdon Benhamou présente, Carole Godard présente, je ne la voyais pas, Olivier Lujic présent, Eugène Dalle présent, Socrate Gabrielides présent, Philippe Lenfant présent, Abderahim Chahboun présent, Catherine Charuel est représentée par Madame Godard, Georges-Edouard Bacle est présent, Rania Slim est présente, Anthony Herry est présent, Maria Da Silva Parauta est présente, Ania Redjdal Ortelli, je sais qu’elle arrive, elle était juste là. Elle est là ? Non elle arrive, elle est juste là. Cyril Aufrechter est présent, Pascale Deshayes est présente, Julien Frejabue est présent, Fabienne Huard est présente, Fabien Lemoine est représenté, je le note, Blaise François-Dainville est présent, Jean-Marie Moreau est présent, Myriam Le Blay est présente, Christian Lelièvre est présent, Nadia Benalla est présente, Thierry Huret est présent, Olivier Simon est présent, Martine Duplouis également, et Ilja Spaargaren est présente.
Pour commencer, je vous propose simplement de valider l’approbation du compte-rendu du conseil municipal du 10 décembre 2024, je sais pas s’il y a….
Problème de transmission
ÉDUCATION
1 – Scission de l’école La Garenne
Reprise de la transmission
Carole Godard : … de en plus spécifiques et les familles avaient des cas particuliers de plus en plus courant, donc voilà dans ce sens, nous aimerions aider les familles avec 2 personnes et 2 entités différentes. Bien évidemment, les avis ont été demandé et ont été émis par le directeur académique sur cette scission. Nous avons participé au comité d’école extraordinaire qui s’est déroulé le 27 janvier pour présenter le projet à tous. Et nous avons également présenté cette proposition à la commission du 24 février. Voilà, donc ce soir, il est demandé au conseil municipal d’accepter la proposition de scission de l’école La Garenne en 2 écoles.
Fabien Aufrechter : Merci beaucoup. L’objectif c’est vraiment le bien-être des enfants. Est-ce qu’il y a des questions ou des remarques sur cette délibération ?
Le Maire scrute la salle. Une demande de parole est faite.
Fabien Aufrechter : Oui
Le Maire donne la parole à Julien Frejabue.
Julien Frejabue : Je pensais que mon collègue Interviendrait avant. Donc, nous avons été présents à la commission et si nous entendons les arguments que vous avez développé ce soir et en commission, notamment ceux de l’académie, très franchement, nous n’arrivons pas à mesurer l’impact positif de cette décision car notre position d’élu aujourd’hui, diviser le travail de direction en 2 fois 2 jours au lieu d’une fois quatre avec un casi temps plein, ça nous permet pas vraiment d’estimer le bénéfice de cette décision, en faveur ou défaveur des enfants vernoliens scolarisés dans les 2 établissements. Effectivement, on avait fait un choix de fusionner les 2 directions en 2013-2014 pour créer l’école élémentaire pour dégager du temps de travail à la direction de cet établissement, notamment du fait de ces particularités. On n’a pas non plus pu échanger avec la communauté éducative qui, soit, a aussi un devoir de réserve. Très franchement, cette décision nous interroge. Voilà, c’est pour cette raison là, on ne votera pas favorablement la fusion des 2 directions de la Garenne. Scission pardon excusez moi. Oh lapsus révélateur.
Fabien Aufrechter : Est-ce qu’il y a d’autres questions ou remarques ?
Olivier Lujic prend la parole : Oui, je m’étais déjà prononcé en commission pour ne pas prendre à défaut Madame Godard, en lui faisant déjà part de mes remarques. Donc, elle les connais déjà. Je les fais publiquement pour que chaque personne du conseil puisse les entendre. Je suis plus que septique sur les bénéfices que cette séparation en 2 blocs scolaires, 2 écoles scolaires puissent apporter. À ce jour, nous avons un directeur administratif à temps plein, poste qui va disparaitre, qui va être supprimé. J’ai dû mal à imaginer que la disparition d’un directeur qui est expérimenté, qui est titulaire de son poste et qui a réussi son concours.
Carole Godard : Qui n’est pas titulaire de son poste.
Olivier Lujic : Qui n’est pas titulaire de son poste ?
Carole Godard : C’est tout le problème
Olivier Lujic : Ça, vous êtes sûre qu’il n’est pas titulaire de son poste ?
Carole Godard : Bah oui
Olivier Lujic : Ah c’est pas ce qu’il m’a été dit.
Carole Godard : Bah non, il faut écouter les arguments…
Le Maire prend la parole
Fabien Aufrechter : Je me permets je confirme la personne n’est pas titulaire justement
Carole Godard : C’est le soucis
Fabien Aufrechter : Et on avait toutes les certitudes en plus…
Olivier Lujic : Il n’avait pas réussi son concours ?
Fabien Aufrechter : C’est même pas le sujet
Carole Godard : C’est pas le sujet
Olivier Lujic : Bah si parce que si il a réussi son concours, c’est qu’il est titulaire
Fabien Aufrechter : Non non
Carole Godard : Bah non
Fabien Aufrechter : la personne n’est pas titulaire
Carole Godard : C’est pas le sujet Olivier, elle n’est pas titulaire du poste.
Olivier Lujic : Je le redis, si le concours a été réussi, c’est…
Fabien Aufrechter : Non mais c’est pas le…
Carole Godard : C’est pas le sujet
Fabien Aufrechter : c’est titulaire du poste
Carole Godard : Du poste. C’est un poste vacant.
Olivier Lujic : Titulaire du concours
Fabien Aufrechter : Non non du poste
Olivier Lujic : Titulaire du concours
Fabien Aufrechter : Poste
Olivier Lujic : Titulaire du concours
Fabien Aufrechter : On peut jouer pendant toute la soirée
Olivier Lujic : on peut mais si on est titulaire
Carole Godard : Bah appelez l’académie.
Olivier Lujic : Bah justement c’est ce que j’ai fait, figurez-vous
Carole Godard : Très bien
Olivier Lujic : Et y’a suffisamment d’agents dans cette collectivité, la commune qui ont réussi un concours pour savoir qu’ils sont bien titulaires.
Carole Godard : Mais on rentre dans…
Fabien Aufrechter : Mais pas de leur poste et le risque c’est d’avoir évidement des personnes qui comme on l’a connu pendant le COVID
Olivier Lujic : Qui sont titulaires de toute façon.
Fabien Aufrechter : … qui ne sont pas titulaires Et ne peuvent pas rester…
Olivier Lujic : On va perdre de toute façon quelqu’un qui a réussi son concours de directeur d’école et le poste va être supprimé. J’ai dû mal à imaginer que 2 enseignants ou enseignantes qui ne sont pas directeur d’école puissent réussir à faire le même travail d’autant plus qu’elles auront toujours en charge à au moins la moitié du temps leurs élèves. Et d’ailleurs qu’adviendra-t-il de ses élèves lorsque leur enseignante fera des charges administratives sachant que l’académie de Versailles est la plus dépourvue en professeur du premier degré avec des chiffres pour la future rentrée prévisionnelle d’une vacance de plus de quatre cents professeur du premier degré à la rentrée sur notre académie. Donc j’ai du mal à imaginer ce qu’il va advenir de ses enfants quand leur enseignante ne sera pas en classe. J’ai donc du mal à envisager le positif de cette scission et je donc voterai contre.
Carole Godard : Très bien
Fabien Aufrechter : Merci beaucoup. Je me permets juste de vous glisser, puisqu’on a tous les courriers. Je confirme que c’est bien titulaire du poste. C’est pas le cas sur l’école et, par ailleurs, nous avons la confirmation qu’on a reçu en plus aujourd’hui. Donc, ça tombe plutôt bien ce quatre mars sur les assurances d’avoir le personnel qui sera bien présent s’il y a cette scission qui est votée ce soir. S’il n’y a pas d’autres questions ou remarques, je propose de mettre aux voix. Qui est-ce qui s’abstient ? Qui est-ce qui s’oppose ? J’en déduis que c’est adopté. Je vous propose de passer à la délibération suivante.
3 – Convention de partenariat avec le comité des Yvelines de la Ligue contre le Cancer pour la mise en place d’un espace labellisé Espace Sans Tabac
Carole Godard : La deuxième convention, la deuxième pardon, proposition de ce soir, c’est l’approbation d’une convention de partenariat entre la commune de Verneuil et le comité des Yvelines de la ligue contre le cancer. Et ceci sera relatif à l’opération espace sans tabac. En effet, nous voulions vous proposer d’instaurer un espace sans tabac, qui est vraiment, qui existe dans certaines villes. Donc, la ville de Verneuil apporterait son soutien aux actions de prévention. Ça, c’est le plus important pour nous. Les préventions qui sont menées par la ligue contre le cancer et, de ce fait, ça serait en participant à la mise en place d’espaces sans tabac aux abords des établissements scolaires et des aires de jeux pour les enfants. Voilà cette convention, bien sûr, elle, elle est en relation avec la ligue contre le tabac. C’est un premier pas vers d’autres ateliers ou d’autres opérations que nous mènerons pour arriver sur une ville santé, une ville contre le cancer.
Fabien Aufrechter : Merci beaucoup, je sais pas s’il a des questions ou des remarques sur cette délibération ?
Le Maire scrute la salle.
Fabien Aufrechter : Oui.
Olivier Lujic : Avant tout, je vais rassurer tout le monde. Je vais voter pour, évidemment. Non fumeur depuis toujours et incommodé par la fumée, je ne peux que être d’accord avec ceci. Néanmoins, j’ai une interrogation. Il me semble que l’espace public est par nature un espace fumeur. Qu’adviendrait-il si des personnes venaient fumer dans cet espace ?
Fabien Aufrechter : Pour l’instant, pour l’instant, il s’agit uniquement de prévention.
Carole Godard : C’est un arrêté.
Olivier Lujic : Et si les personnes ne respectent pas cet arrêté ?
Carole Godard : Et bien il faudra lire l’arrêter.
Fabien Aufrechter : C’est de la prévention.
Carole Godard : Là, on vous demande de créer cet arrêté.
Olivier Lujic : Oui, mais j’ai dit que j’allais voter pour. Mais je m’interroge sur ce qui se passerait si des personnes venaient fumer devant l’école.
Fabien Aufrechter : On est strictement dans une phase pédagogique. On n’est pas dans une phase à infliger des amendes. Ce n’est pas du tout de la répression l’objet. On est dans du pédagogique.
Carole Godard : Mais si faut sévir, il faudra sévir. Tout dépend du comportement aussi des…
Fabien Aufrechter : Oui, bien sûr, c’est plutôt les comportements. Mais bon
Carole Godard : On espère que, quand même, que c’est une sensibilisation…
Fabien Aufrechter : Je pense que les Vernoliens seront sensibles
Carole Godard : …qui va, qui va marquer les familles. C’est le but.
Fabien Aufrechter : Qui est-ce qui s’abstient ? Pardon.
Julien Frejabue : Excusez-moi, j’ai mis du temps à réagir.
Fabien Aufrechter : Pas de soucis
Julien Frejabue : Bien entendu qu’on est favorable à toutes ces formes de sensibilisation, quelles qu’elles soient notamment contre la cigarette. Donc, merci pour la présentation qui a été faite en commission. On ne doute pas qu’on sera associé à l’inauguration symbolique d’un espace sans tabac.
Carole Godard : C’est le but
Julien Frejabue : À des fins de prévention. On sera invités et présents.
Carole Godard : On s’y engage.
Julien Frejabue : Merci.
Fabien Aufrechter : Qui est-ce qui s’abstient ? S’oppose ? J’en déduis que c’est adopté. Je me permets de faire une petite incise un petit peu politique, mais sur ce même sujet pour partager mon étonnement, je suis sûr, suite à ce vote, le vôtre aussi. Nous sommes, vous savez, Verneuil-sur-Seine, membre d’une communauté urbaine, cette communauté urbaine est l’une des très rares en France à ne pas être membre d’un éco organisme quand il s’agit des cigarettes, et je me suis étonné plusieurs fois. Je me suis permis de contacter plusieurs fois des différents élus. Nous avons un manque à gagner de plus de deux euros par habitant par an pour notre commune sur le ramassage et le tri des mégots. Donc, je profite de cette petite délibération pour faire cette petite aparté pour réexprimer le souhait que je souhaite et j’espère que vous aussi, nous puissions rejoindre un éco organisme afin que les mégots puissent être pris en charge sur la ville.
Fabienne Huard : Est-ce que la ville le fait déjà parce que il n’y a pas besoin de GPSEO pour traiter ou faire le traitement des déchets puisque via une association qui a déjà contractualisé avec un organisme. Donc, quel est le soutien pour l’autonomie de verneuil par rapport aux mégots qui ne sont pas considérés comme des ordures ménagères ou dans un ramassage collectif.
Fabien Aufrechter : Tout à fait d’ailleurs la ville, et vous le verrez au prochain conseil municipal, et je pense qu’on votera tous à l’unanimité soutien cette association et ce dispositif avec des subventions à la clé. Mais la réalité, c’est que on a quand même un manque à gagner qui est important et quelque chose de beaucoup plus massif qui pourrait être mis en place. Ça veut pas dire qu’on ne fait pas notre échelle, ça veut pas dire que les associations ne sont pas mobilisées.
Fabienne Huard : Commençons par nous-même déjà.
Fabien Aufrechter : Oui, c’est ce que je dis, c’est pour ça que je parle de notre interco.
Fabienne Huard : Excusez moi, je voudrais faire corriger le vote de Monsieur Lemoine sur la première délibération et le corriger en pour, s’il vous plaît.
Fabien Aufrechter : D’accord. Bon, on veillera à ça. Oui.
Une demande de parole intervient dans la salle.
Jean-Marie Moreau : Monsieur le Maire, ça fait quatre ans et demi qu’on est élu au conseil communautaire. C’est la première fois que j’entends parler de ce sujet-là. C’est quand même dommage que vous ne puissiez pas profiter que je sois élu majoritaire à la CU dans le groupe majoritaire. J’aurais pu pousser dans votre sens. Ça aurait été intelligent à mon avis. Mais je prends note, j’appellerai dès demain le président du groupe.
Fabien Aufrechter : Merci beaucoup et si ça peut permettre de débloquer la situation, je serais ravi.
Jean-Marie Moreau : 4 ans et demi plus tard. C’est dommage.
Fabien Aufrechter : Et bien faisons un test. On verra les résultats et je ne pourrais que m’en saluer. Je vous propose de revenir, puisque les délibérations étaient pris dans le mauvais sens, à la délibération numéro deux sur les frais intercommunaux 2024-2025.
2 – Frais intercommunaux 2024-2025
Carole Godard : Oui, je pense que c’est moi. J’ai inversé. C’est pas grave, ça sera le deuxième troisième point. Donc, effectivement, c’était cette convention, ce financement intercommunal pour l’année à venir est signé tous les ans. C’est l’association des maires des Yvelines qui propose des montants de frais de participation sur les enfants qui sont scolarisés hors de la commune et sur les enfants que nous accueillons à Verneuil et qui viennent d’autres communes. Donc, comme chaque année, il y a un forfait par élève de maternelle, donc, qui est cette année, pour l’année, deux mille vingt quatre, deux mille vingt cinq. Les montants proposés et que nous suivons sont neuf cent soixante treize euros par élève de maternelle et quatre cent quatre vingt huit euros par élève de classe élémentaire. Donc cette participation est demandée pour chaque élève qui n’est pas scolarisé dans sa ville. Voilà, je ne sais pas si vous aviez des questions sur ce sujet.
Fabien Aufrechter : Délibération traditionnelle. S’il y a pas de questions, je vous propose de la mettre aux voix. Qui s’abstient ? S’opposent ? Abstention de Monsieur Lemoine, et sinon j’en déduis que c’est adopté. Et Monsieur Lujic ne participe pas au vote pour le PV.
Carole Godard : On n’a pas le choix, mais…
Fabien Aufrechter : Est-ce que… ?
Propos inaudibles dans la salle
Carole Godard : Non, non, non, non, mais parce que enfin… C’est, c’est, c’est, c’est pas la délibération sur Notre-Dame. C’était ce que je voulais spécifier.
AFFAIRES GÉNÉRALES
4 – Dénomination de voies et de place
Fabien Aufrechter : Je vous propose de passer à la délibération suivante. La délibération suivante est liée à la dénomination de voies et de place. Je vais vous épargner les délibérations. Nous avons déjà eu l’occasion de présenter en commission. Et nous avons un certain nombre de rues et de places qui vont changer ou, plus exactement, prendre des noms. Il s’agit du début d’un travail qui va être mené sur, de toute manière, plusieurs années, qui est portée par les services- et pas que les services municipaux d’ailleurs- pour pouvoir veiller à ce que tout, pour veiller à ce que toutes les rues de la ville bénéficient d’un nom qui soit propre. Il faut savoir que certains noms n’ont jamais, par ailleurs, été voté en conseil municipal et qu’un nom de rue non voté équivaut à une non-existence. C’est pour cela vous avez deux rues que nous allons voter ce soir, mais qui existe déjà ou qui sont bien connues, à savoir le chemin de la seine et la place de la liberté. C’est pas des noms nouveaux, mais ils n’ont jamais été voté et du coup, par exemple, très concrètement, ça empêche de pouvoir, je ne sais pas, faire une intervention police de relevé d’infraction quand il n’y a pas les noms. De la même manière, le chemin rural nord quarante cinq n’avait pas de nom autre que celui-là, donc nous allons l’appeler la route du grand cormoran. Nous avons la route, la route départementale cinquante neuf, pareil, qui n’avait pas de nom, tout comme le, contrairement aux autres, et notamment la RD154 qui, ici, s’appelle le boulevard André-Malraux. Et bien, elle prendra le nom de route Hélène-Boucher puisqu’elle jouxte l’aérodrome, Hélène-Boucher, étant l’une des femmes pionnières de l’aviation. Nous avons également le rond-point qui est au niveau de la garenne, sur le boulevard André-Malraux, qui deviendra le rond-point Sophie-Scholl, parce que le rond-point la garenne, à côté de la garenne, de la rue de la garenne et des ???, ça devient compliqué pour l’intervention et cela permettra de mettre à l’honneur Sophie-Scholl. Pareillement, le chemin le long du Jardin d’Aguilar, qui n’a pas d’habitants, qui donne sur lui, mais qui va être en plus réaménagé. Nous avons fait le choix, en résonance avec Aguilar, de donner son nom à Federico Garcia Lorca. Enfin pour pouvoir renommer la sente de la ruelle des vignes, qui est une toponymie qui revient quand même largement sur la ville, entre rue des vignes, chemin des vignes, sente des vignes, ruelle des vignes, et donc la sente de la ruelle des vignes. Celle-ci deviendra la rue de Christian Hoisnard, comme je m’y étais engagé, afin de valoriser cette figure de notre commune. Il s’agit ici d’une première délibération. Quoi qu’il arrive, nous aurons dans les prochaines années- et ça dépassera d’ailleurs ce mandat, ça dépassera de cette équipe municipale- d’autres noms qui devront être pris afin de veiller à ce que toutes les rues soient bien nommées sur des noms différents. J’en profite pour vous dire qu’on a fait exprès à une rue près de commencer par les rues qui n’ont pas d’habitants, parce que ça demande un certain travail et, dans ce cadre, nous allons continuer ce travail qui n’est pas qu’un nom, de qu’un travail de nom, mais qui est aussi un travail d’adressage plus global, avec les numéros. On a sur la ville des adresses qui ne sont pas adressées, ce qui pose parfois problème au niveau notamment de la poste, mais pas que. Je ne sais pas s’il y a des questions ou des remarques et sinon, je vous propose ensuite de passer au vote. Y avait pas eu de question en commission. Je sais pas s’il y en a. Oui.
Une demande de parole est faite.
Julien Frejabue : On entend l’argument administratif que vous avez évoqué. Ceci dit, pour nous, les noms des voies et espaces publics, bâtiments communaux, etc sont aussi des points de repère dans le temps, sur l’histoire d’une ville, son développement, son passé, etc. Depuis le début du mandat, vous avez, comme jamais cela s’est fait dans le passé, mais après vous le justifier, comme vous le dites là, dénommer, renommer des équipements publics et des voiries. Si certains choix peuvent s’entendre d’après ce que vous venez nous expliquer, d’autres laissent parfois perplexe ou interroge, dont le lien avec l’histoire de la ville questionne. Ce choix nous semble devoir aussi être l’issue d’une concertation avec les riverains pour un certain nombre de cas. Je trouve que c’est intéressant de discuter avec les habitants. Je crois pas que ça été en l’espèce fait, en tout cas on ne nous l’a pas dit. Nous ne sommes pas favorables très franchement à passer notre temps à renommer. C’est bien, ça vous fait rire, c’est le principal.
Fabien Aufrechter : Oui bah, on disait que les riverains de la route départementale cinquante neuf et du chemin rural..
Julien Frejabue : Mais vous avez…, il y a pas que là, il n’y a pas que le chemin rural quarante cinq, que vous renommez ce soir. A renommer les espaces et équipements publics de notre ville, enfin passer notre temps à faire ça nous paraît pas le sujet plus important. On partage une position, évidemment. Celle en l’honneur de Christian Hoisnard. Ce qu’on pourrait vous suggérer, c’est, je sais que visiblement, les vignes, ça vous embête, que ça se répète beaucoup, c’est vrai, mais c’est aussi l’histoire de Verneuil. On pourrait très bien dénommé, effectivement le début de la sente, Chemin Christian Hoisnard ou je ne sais quel nom et laisser l’autre partie de la sente non construite avec son ancien nom. L’idéal aurait été de scinder donc la délibération en votant favorablement pour le chemin ou la sente Christian Hoisnard, mais pas pour le reste.
Fabien Aufrechter : Ok, est-ce qu’il y a d’autres questions ou remarques ?
Ida Gonthier : Moi, j’ai une remarque. En fait faite l’adressage, ce n’est pas seulement pour la poste, c’est aussi pour tout ce qui touche à la fibre, pour tout ce qui touche aussi aux interventions des différents organes de sécurité, type les pompiers, pour qu’ils puissent intervenir correctement et assez rapidement. Et l’adressage, c’est pas seulement renommer une voix, en fait, c’est aussi toute une carte qui est remise à jour, une carte qui est enrichie et cette carte qui peut prendre les nouvelles routes qui vont être renommées et conserver aussi. Les toponymie ancienne, afin de garder cette histoire et cette richesse de la ville. C’est tout une carte, toute une bande, une base de données qui sont qui sont créées et gérées en ligne et qui sont nécessaires et demandés par l’ensemble des délégations et autres. Tous les gens qui tournent autour de cet adressage, quoi. C’est vraiment très utile pour la poste, pour les colis, mais surtout pour les interventions des pompiers et la fibre.
Fabien Aufrechter : Et j’en profite pour glisser que c’est une difficulté qu’on a sur la ville parce qu’on a beaucoup de noms qui se ressemblent. Ça arrive régulièrement en fait qu’on ait des interventions de police, de pompiers, qui n’arrivent pas au bon endroit lorsque les noms sont trop proches. Donc, c’est pour ça que c’est important qu’on fasse ce travail. Mais je vous propose de revenir sur ce sujet dans quelques instants. Je vais d’abord la mettre aux voix et ensuite je vous en reparlerai. Mais il y avait une question complémentaire.
Georges-Edouard Bacle : Si, si, il y avait une question en commission. Monsieur Dainville n’était pas encore là mais il y a certaines personnes qui étaient présentes. Moi, j’étais connecté à distance est ma question que je vais reposer : C’est qui décide ? Effectivement, Monsieur Frejabue a évoqué le fait que voilà, est-ce que les riverains sont concertés ou pas ? ou consulter ? Excusez-moi. J’avais posé la question, qui décide de ces nouvelles dominations ? Pour info, la réponse avait fusé, Monsieur le Maire et il a dit : c’est moi, merci. Donc, je repose la question publiquement
Fabien Aufrechter : Je vais la changer
Georges-Edouard Bacle : Non mais c’est important
Fabien Aufrechter : Je vais la changer la réponse
Georges-Edouard Bacle : La réponse était ça: monsieur le maire, c’est moi, merci. Bon, j’avais dit très clairement que c’était pas trop satisfaisant. Donc je repose la question et…
Propos inaudibles dans la salle.
Georges-Edouard Bacle : Non mais voilà c’est juste une question. Donc, il y avait bien eu une question en commission.
Fabien Aufrechter : Merci. Bah la réponse c’est vous, puisqu’on la met aux voix. Qui est-ce qui s’abstient ? S’oppose ?
Propos inaudibles dans la salle.
Fabien Aufrechter : De quoi ?
Julien Frejabue : Dans ce que je vous ai exposé, je vous ai proposé de scinder la délibération en deux, c’est-à-dire de voter une délibération sur le chemin Christian Hoisnard ou la rue
Fabien Aufrechter : Oui non mais je…
Julien Frejabue : Deuxième délib, est-ce que vous êtes favorable ou pas à cette scission ?
Fabien Aufrechter : Je crois avoir répondu dans ma manière de procéder. La réponse est non pour la raison que Madame Gonthier vous a exposé, à savoir qu’on me semble avoir des ruelles qui ont des noms trop proches d’autres. Et c’est pour ça que je la mette aux voix.
Propos inaudibles de Madame Huard.
Fabien Aufrechter : Je comprends la re… Là, je comprends la question, mais vous comprenez ma réponse.
Fabienne Huard : C’est un petit peu vexant que vous disiez que c’est nous qui décidons et donnons les voies, puisqu’en fait il n’y a pas de débat. C’est bien vous qui avez décidé des noms et vous nous les soumettez, mais on ne discute pas en amont, donc c’est. Je trouve que ça perturbe un peu le vote, ce que vous venez dire, puisque nous, nous, nous votons.
Fabien Aufrechter : Oui
Fabienne Huard : Voilà, mais on ne discute pas et on ne débat pas en amont. C’est important que les gens le sachent quand même. Et que, a priori, vous avez répondu à Monsieur Bacle que c’était vous qui aviez décidé de ses noms.
Fabien Aufrechter : Oui, en effet, nous avons travaillé tous ensemble sur ces noms, mais je n’ai pas de sujet là-dessus. Et je remets donc la délibération aux voix. Encore une question oui.
Jean-Marie Moreau : Non, c’est pas une question, c’est une remarque. Vous avez mis le vingt quatre février dernier, un post sur la vie sur le compte de la ville Linkedin en disant que vous vous êtes félicité de la belle reconnaissance du travail pour renforcer la participation citoyenne et le dialogue démocratique ; en refusant de scinder cette délibération vu que, de toute façon, vous savez très bien que ça n’aura aucun impact sur le résultat, vous faites preuve effectivement de démocratie.
Fabien Aufrechter : J’ai pas compris votre remarque, mais je la mets aux voix. Qui est-ce qui s’abstient ? S’oppose ? Il y a une opposition, deux oppositions. Levez les mains haut là parce qu’on ne voit pas bien là.
L’assemblée lèvent les mains plus haut.
Fabien Aufrechter : Pas clair, mais c’est adopté quand même.
Fabienne Huard : Qu’est-ce qu’est pas clair ?
Fabien Aufrechter : Levez les mains, ça se fait clairement. Enfin, faut…
Fabienne Huard : J’ai pas levé la main. J’ai clairement pas levé la main.
5 – Dénomination de bâtiments
Fabien Aufrechter : Je vous propose de passer à la délibération suivante, qui va dans le même sens. Il s’agit pour le coup d’une délibération de bâtiment, puisqu’on doit les voter séparément. Cette dénomination concerne deux équipements. La première, c’est l’école maternelle la garenne. Vu qu’on vient de scinder les deux écoles, il faut la renommer et nous avons fait le choix de vous proposer qu’elle s’appelle l’école maternelle Olympe de Gouges ce qui permettra par ailleurs, outre de valoriser une figure féminine, de pouvoir mieux faire connaître son histoire. Par ailleurs, vous me posiez la question : qui est-ce qui prend les décisions ? A chaque fois, on travaille évidemment avec un certain nombre de personnes dans la ville, mais je ne fais pas le compte-rendu, outre qu’en commission quand on me pose la question. La réalité, c’est que pour la maison sis cinquante et un Grande-rue, nous avions un accord, une demande des familles de pouvoir valoriser l’héritage de la famille Ermenault. Et, dans ce contexte là, nous avons fait le choix, en commun avec la famille, de pouvoir transformer cette maison en maison Ermenault. Nous y reviendrons tout à l’heure. Pour le coup, vous savez que nous y avons à cet endroit un projet que nous avions baptisé en nom de projet « Maison des opportunités » et je vous soumets cette délibération pour donner une couleur à cette maison des opportunités, qui s’appellera désormais maison Ermenault. Sur ces deux délibs, sur ces deux noms, est-ce qu’il y a des questions ou des remarques ?
Le Maire scrute la salle. Une demande de parole est faite.
Fabien Aufrechter : Oui
Julien Frejabue : J’ai pas voté la délibération précédente, mais bon… J’ai pas voté vraiment sur la délib.
Fabien Aufrechter : Oui mais… (propos inaudibles) pas de soucis.
Julien Frejabue : Ce serait bien qu’on la revote, en fait.
Fabien Aufrecher : Bah si.
Julien Frejabue : Non, j’ai pas voté. Non, je vous. Je vous assure que je n’ai pas voté.
Fabien Aufrechter : Vous ne prenez pas part au vote, c’est ça que vous voulez dire ?
Julien Frejabue : Non, je n’ai pas voté. Vous vous avez énuméré les différents votes. Vous avez oublié un, donc je n’ai pas voté.
Fabien Aufrechter : Bah non
Julien Frejabue : Bah si, vous n’avez pas demandé qui était contre,
Fabien Aufrechter : Si j’ai dit qui est contre, qui s’abstient.
Julien Frejabue : Je n’ai pas entendu
Fabien Aufrechter : Si, si, mais tout le monde a levé la main pour dire contre.
Julien Frejabue : Alors moi, je pense que vous l’avez pas dit. Mais bon, je peux me tromper.
Fabien Aufrechter : Bah sinon vous pourrez le revoir au PV et venir me voir.
Julien Frejabue : Je relirai, je ferai une remarque sur le PV. Bon puis là, vous n’allez pas être surpris parce que, comme sur la délibération précédente, on n’est pas tout à fait favorables à renommer l’école maternelle Olympe de Gouges. Concernant la maison Ermenault, on va passer pour des râleurs. On comprend vraiment pas l’intérêt. Alors, si ce n’est mémorielle pour Madame Ermenault que j’ai bien connu, évidemment. Là-dessus, il n’y a aucun souci. Mais on a du mal à comprendre pourquoi on renomme une maison que l’on vient d’acheter, pour laquelle on n’a aucun projet, mais finalement on en a un. Bon, c’est pas très, très clair. En plus…
Fabien Aufrechter : Je pense qu’on aura l’occasion d’en parler.
Julien Frejabue : Oui on va en parler tout à l’heure. Mais en plus, on s’interroge vraiment sur le bon- on le redira tout à l’heure- mais sur le coût de ce projet et in fine sa possible réalisation ou pas, voilà.
Fabien Aufrechter : On en parlera tout à l’heure, mais là on est que sur les noms et, en effet, tout à l’heure un débat d’idées.
Julien Frejabue : Oui, tout à fait, mais je trouve ça assez intéressant de renommer un bâtiment avant d’y avoir fait quoi que ce soit.
Fabien Aufrechter : Ok, est-ce qu’il y a d’autres questions ou remarques ? Qui est-ce qui s’oppose ? S’abstient ? Ne prend pas part au vote ? J’en déduis que c’est adopté. Je passe la parole à Myriam Le Blay sur les délibérations suivantes.
CULTURE
6 – Délégation de pouvoir au Maire pour signature de convention de prêt relative aux exposition
Myriam Le Blay : Donc délégation du pouvoir au maire pour signature de convention de prêt. Dans le cadre de sa politique de culturelle, la ville de Verneuil-sur-Seine est amenée à emprunter du mobilier, des collections, des œuvres et d’autres objets à titre gracieux dans le cadre des organisations d’exposition. Ces emprunts correspondant à des prêts, d’usage, définis comme des contrats par lesquels l’une des parties met des choses à la disposition de l’autre pour un usage déterminé, avec l’obligation pour l’emprunteur de restituer après utilisation. Donc, nous demandons à ce que le conseil municipal décide d’autoriser Monsieur le Maire à signer, pour la durée de son mandat, les conventions de mise à disposition, à titre gratuit, de mobilier de collections d’œuvres.
Fabien Aufrechter : Je ne sais pas s’il y a des questions ou des remarques. Oui, je vois une main qui se lève.
Olivier Lujic : Cette délibération nous paraît bien étrange, et donc, j’ai relu le code général des collectivités territoriales et je me suis permis de consulter le contrôle de légalité à titre informatif. En fait, Monsieur le Maire, de droit, vous disposez déjà de cette autorisation de signature, vous n’avez pas besoin de passer une délibération pour cela.
Fabien Aufrechter : Tout à fait, mais en fait, on a proposé de la faire ce soir pour pouvoir être plus transparent, ce qu’on a vu la question.
Fabienne Huard rit : Quand on voit le nombre de décisions, ça c’est assez drôle.
Olivier Lujic : Passer une délibération pour vous autoriser vous-même à vous déléguer la signature.
Fabienne Huard : Alors que vous avez déjà.
Fabien Aufrechter : Ok, c’est pas ça, mais c’est pas grave, je ne vais pas discuter sur ce sujet. Qui est-ce qui s’abstient ? S’oppose ?
Olivier Lujic : Je m’oppose
Fabien Aufrechter : S’oppose alors. J’en déduis que c’est adopté. Nous avons maintenant l’appel à projets pour une résidence d’artiste et je relaisse la parole.
7 – Appel à projet pour une résidence d’artistes
Myriam Le Blay : Donc, la ville de Verneuil, dans le cadre de sa politique culturelle, a souhaité développer, sur les différents équipements publics culturels, la résidence d’artistes qui est déjà en place. La résidence concerne toutes les catégories d’artistes, professionnels, individus, ensembles ou compagnie. Il s’agit de l’accueil d’artistes au centre culturel Arthur Rimbaud au cinq grande-rue, il sera mis à disposition des artistes les moyens et les outils qui lui permettent de mener à bien son travail de création artistique. C’est une relance de l’appel à projets. Donc cette délibération, c’est pour une autorisation, monsieur le maire, à signer les conventions afférentes à ces différentes résidences d’artistes.
Fabien Aufrechter : Je sais pas s’il y a des questions ou des remarques ? J’ai juste besoin que les personnes qui ont les micros allumés, les éteignent s’ils ne prennent pas la parole. Parce que sinon, voilà, merci.
Julien Frejabue : Histoire de dire quelque chose quand même. On est toujours favorable, évidemment, à faire vivre la culture dans la commune, et notamment à travers les résidences d’artistes. On peut noter que la résidence d’artiste dont on parle ce soir, effectivement, a été imaginé et porté par notre précédent maire, Philippe Tautou, qui a su, je trouve, à travers en tout cas cette réalisation, faire vivre la mémoire du lieu et valoriser un beau patrimoine. On voit le résultat aujourd’hui.
Fabien Aufrechter : Est-ce qu’il y a d’autres questions ou remarques ? Je propose de mettre aux voix qui s’abstient ? S’oppose ? J’en déduis que celle adoptée à l’unanimité et je vous propose de passer au règlement Concours Photo Imagine Verneuil deux mille vingt cinq.
8 – Règlement concours photo « Imagine Verneuil 2025 »
Myriam Le Blay : Donc la ville de Verneuil-sur-Seine organise un concours de photographie gratuit ayant pour thème Verneuil insolite, qui aura lieu du vingt huit avril au premier juin deux mille vingt cinq. Ça impliquera deux groupes d’âge: les douze, dix huit ans et dix huit ans et plus. Je suppose que vous avez lu les documents en rapport au règlement et à la participation pour ce règlement concours photo. Voilà c’était histoire d’ouvrir un appel aux citoyens sur une œuvre artistique proposée.
Fabien Aufrechter : Je sais pas s’il y a des questions ou des remarques ?
Julien Frejabue : Je fais beaucoup de remarques. Belle idée. Et nous espérons collectivement que nous aurons le plaisir d’assister à une remise de prix certainement, Myriam ?
Myriam Le Blay : Oui, très probablement.
Julien Frejabue : On viendra avec plaisir. On y sera convié. Donc on sera là.
Myriam Le Blay : Très bien.
Fabien Aufrechter : Qui est-ce qui s’abstient ? S’oppose ? J’en déduis que c’est adopté. Je vous propose de passer aux délibérations relatives aux RH. Nous avons pour commencer une délibération qui est importante ce soir, à savoir la mise en œuvre des revalorisations salariales pour les professionnels de la petite enfance.
9 – Mise en œuvre des revalorisations salariales pour les professionnels de la petite enfance à compter du 1/07/2025.
Paul Malleret : Oui, alors, cette proposition de revalorisation, elle s’inscrit dans un contexte de recrutement difficile des professionnels de la petite enfance et elle va permettre une meilleure attractivité de la collectivité pour attirer de nouveaux talents et garantir le bon accueil des enfants dans les structures. Alors le gouvernement propose à cet effet une revalorisation pérenne des salaires à hauteur minimum de cent euros nets mensuels sur douze mois, à mettre en place de façon pérenne via l’IFSE, c’est-à-dire l’indemnité de fonctions de sujétions et d’expertise. Les cadres d’emplois qui sont concernés, ce sont les auxiliaires de puériculture territoriaux, les puéricultrices territoriales, les éducateurs territoriaux de jeunes enfants, ainsi que les cadres d’emplois des agents polyvalents réalisant au moins cinquante pour cent de leur temps auprès des enfants et qui ne disposeraient pas d’un diplôme prévu à l’arrêté. Alors une dernière, dernier point, la mise en place de ce dispositif doit se faire à compter du premier juillet deux mille vingt cinq.
Fabien Aufrechter : Je ne sais pas si vous avez des questions ou des remarques, mais cette délibération est importante puisqu’elle permet de revaloriser nos professionnels de la petite enfance et ça nous permettra évidemment dans un contexte, toujours complexe, de pouvoir vraiment les valoriser au sein de la commune. Est-ce qu’il y a des abstentions ? Il y a une demande de prise de parole.
Georges-Edouard Bacle : Oui, pardon. Vous avez chiffré le surcoût chargé annuel ? Parce qu’on dit cent euros nets…
Paul Malleret : Cents euros net, ça fait…
Georges-Edouard Bacle : Bon , vous ne l’avez pas chiffrer ok.
Paul Malleret : Pardon ?
Fabien Aufrechter : Si, si mais la réalité, c’est que la prise en charge est de quatre vingt pour cent par la caf sur les premières années. Donc, la réalité, c’est que le reste à charge, il est extrêmement minime, mais on pourrait y revenir au moins du budget lors du prochain Conseil municipal.
Paul Malleret : Et je pense que si on ne fait pas cette revalorisation, on sera pénalisé par rapport à d’autres communes qui l’auraient pratiqué, et ça, on a des problèmes de recrutement récurrents sur ce type de qualification et on ne veut pas laisser les enfants sans encadrement.
Carole Godard : Non, mais la question, c’est qu’effectivement le financement y participent en valeur de quatre cent soixante quinze euros par agent, par an déjà par la caf, et c’est une recommandation ministérielle qui est arrivé hier matin. Donc, on a un petit peu devancé les choses pour pas découvrir que les autres villes le faisaient et que nous, nous étions derrière…
Paul Malleret : A être les dindons de la farce.
Carole Godard : Voilà, et en fait, ça a été annoncé au personnel et qu’il l’a très, très, très bien entendu, et ils le savent, et il y a des postes à pourvoir partout. Donc, comme c’est national, il fallait surtout pas louper ce coche.
Fabien Aufrechter : Est-ce qu’il y a des abstentions ? Des oppositions ? Je prendrais après. J’en déduis que c’est adopté, mais je vous laisse la parole après on va. Je vais arrêter de prendre la parole pendant les votes, mais je t’en prie.
Julien Frejabue : Non mais je suis un peu comme Georges-Edouard, j’aime bien savoir quand je vote, ce que ça représente en terme de coût. J’entends les arguments. On va évidemment voter pour. Ma question, c’est que bon, on sait qu’on a effectivement, dans ce domaine là, des problèmes de recrutement. Sur Verneuil, aujourd’hui, on a des besoins importants ?
Paul Malleret : A ce stade, c’est difficile à chiffrer mais ces sujets là sont récurrents. Il y a une tension sur ses postes, sur ses qualifications. Et ce qui est sûr, c’est que si on fait, on s’aligne pas sur ce qui se fait ailleurs, alors là, il y aura une tension relativement grave, sur ces qualifications.
Fabien Aufrechter : De toute manière, le sujet, il est pas, il est pas très complexe. Aujourd’hui, on a toutes les aides, ça coûte vraiment rien et ça nous permet de bien traiter nos professionnels qui, franchement, ont bien du mérite. Je tiens à rappeler qu’à Verneuil, on a un certain nombre de professionnels qui sont dans des établissements, qui sont, pour le coup, extrêmement bien soignés, qui sont extrêmement engagés, qui ont traversé le covid, etc et des situations complexes. Donc, si c’était naturel- entre guillemets- de procéder à ce dispositif. Je propose de passer à la délibération suivante sur la création de postes permanents.
10 – Création de postes
Paul Malleret : Alors ce sont les délibérations habituelles concernant des avancements de grade et mouvements de personnel, des modifications du temps de travail et, en fait, chaque fois que ce type de modification, y’a on procède par suppression et recréation, et donc il y a une quinzaine de postes qui sont concernés. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’y a aucune augmentation ou aucune baisse d’effectif. C’est à iso périmètre.
Fabien Aufrechter : Je sais pas s’il y a des questions ou des remarques ? On va avoir de toute manière dans la foulée la délibération, en effet, sur les suppressions de postes permanents. Est-ce qu’il y a des abstentions ? Levez haut la main parce qu’on voit pas, en fait. Est-ce qu’il y a des oppositions ? J’en déduis que c’est adopté. On va passer justement à la symétrique sur la suppression de postes.
11- Suppression de postes
Paul Malleret : Mais les deux marchent ensemble, ces transferts de postes d’une position administrative, mais je vois que Fabienne Huard veut prendre la parole.
Propos inaudible de Fabienne Huard
Fabien Aufrecher : Ok, on va le prendre en compte sur le pv. Sur les suppressions du coup. Est-ce qu’il y a des abstentions ? lever haut la main. Même chose, j’imagine. Ok. Des oppositions ? J’en déduis que c’est adopté. Et je vous propose de passer cette fois-ci au marché avec une délibération relative à l’attribution du marché d’animation des briques rouges.
MARCHÉS PUBLICS
12 – Attribution du marché d’animation des briques rouges
Fabien Aufrecher : C’est une délibération qui est très simple, elle a été votée en fait plusieurs fois en commission. Il s’agit simplement du marché- qui est passé, donc avec un délégataire pour pouvoir lancer l’étude pré opérationnelle- pardon, pour faire suite à l’étude pré opérationnelle que vous connaissez et qui, surtout, vise à pouvoir proposer un accompagnement sur l’ensemble des copropriétés. L’appel d’offres a été ouvert en application de la loi et du code de la commande publique. Cette consultation intitulée- assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’animation de la phase opérationnelle ainsi que l’accompagnement à la mise en œuvre dans le cadre de développement d’un environnement urbain propice au renouveau résidentiel – l’économie des briques rouges, a été publié et, suite à cette publication, le candidat qui a été retenu nous a proposé, d’une certaine manière, son catalogue de différentes possibilités. Vous le savez, on s’était engagé uniquement sur l’accompagnement de coordination sur le projet global. Dans ce cadre là, l’objectif est donc de pouvoir avoir un interlocuteur avec lequel nous allons pouvoir travailler, et ça tombe bien. Il s’agit de Soliha Yvelines Essonne, que nous connaissons bien, puisque il se trouve que ce sont ceux qui nous ont accompagnés depuis le début de l’opération et, en cela, c’est plutôt une bonne chose et ça rassura, je pense, les cas de copropriété qui m’interrogeait, il y a encore quarante huit heures, sur, justement cette, cet appel d’offres qui est très important puisqu’il va permettre, en effet, de pouvoir avoir une articulation entre les quatre copropriétés, de faire, de tirer ce lien entre les cas de copropriété sur ce projet de renouvellement urbain. C’est donc une étape extrêmement importante, mais il ne s’agit pas ici pour l’instant de dépenses ou quoi que ce soit, on aura l’occasion au prochain conseil municipal de parler budget. Pour l’instant, le sujet, c’est vraiment de rester sur cet appel d’offres et de pouvoir tisser ce lien jusqu’aux questions budgétaires. Formellement, il faut voter cette délibération qui reste pour le coup, pour l’instant, à son stade technique. Et donc je vous propose pour la signature de ce marché public de pouvoir procéder au vote, mais avant, est-ce qu’il y a des questions ou des remarques ? Oui.
Julien Frejabue : Seul Soliha a répondu, on est d’accord ?
Fabien Aufrechter : Absolument. Mais ça arrive régulièrement sur ce type de marché
Julien Frejabue : Oui, oui, non après. Est-ce qu’il aurait pas été de bon augure aussi de relancer peut-être le marché pour, pour pouvoir avoir une vraie comparaison d’offres en la matière.
Fabien Aufrechter : Ou pas, parce que, pour le coup, je vous avoue que si ça avait été un autre délégataire, la question aurait pu se poser, mais pour le coup, c’est quelqu’un qu’on connaît, qui a la confiance des copropriétés. Je pense qu’il y a beaucoup d’humains, il y aura toujours des difficultés, mais pour l’instant, les choses avancent.
Julien Frejabue : Bon.
Fabien Aufrechter : Est-ce qu’’il y a d’autres questions ?
Julien Frejabue : Ça me laisse sceptique. En revanche, je vais un peu m’étendre sur le sujet au-delà strictement de l’appel d’offres. Si on est favorable à l’accompagnement des copropriétés pour leur rénovation, évidemment. On reste interrogatifs sur la solidité des dossiers instruits. Notamment en termes de financement, notre vigilance a bien entendu pour objectif que ces démarches ne mobilisent pas de façon excessive les finances de la commune puisque, pour rappel sur le seul projet de la garenne, on est déjà, à deux virgule six millions d’euros de base si vous lisez la convention.
Fabien Aufrechter : Mais pas sur la commune.
Julien Frejabue : Vous leur direz. Sans encore évoquer les trois autres ensemble, mais également sur la commune, mais également ça ne mettent pas les copropriétaires dans des situations financières qui puisse être difficile. A la fin des opérations de rénovation, puisque il faut quand même rappeler que les copropriétaires avancent les subventions jusqu’à la réception des travaux par le biais donc de prêts contractés par les copropriétés. Nous savons tous que la situation financière du pays met à mal un certain nombre de dispositifs qui sont rognés. On peut voir le problème pour ce qui concerne maprimerenov, entre autres. Vis-à-vis de la dernière loi de finances. Les subventions sont certes promises, mais si elles ne sont pas versées, on peut demain se retrouver avec des copropriétaires en grande difficulté. Si je vous dis ça, vous savez où je veux en venir. C’est que la région vient de faire un pas en arrière dans le dossier de la garenne, puisque donc, du coup, ça illustre notre crainte dans cette période d’instabilité forte. Pour rappel au public, la région vient d’annoncer que elle ne tiendra pas de commission de financement et qu’elle n’en réunira donc pas en deux mille vingt cinq, reportant le financement régional, donc potentiellement, et sans garantie écrite en tout cas, des informations qu’on peut avoir à deux mille vingt six. Ça oblige donc les copropriétaires à se réunir rapidement en AG là début avril, pour voter des appels de fonds complémentaires en deux mille vingt sept pour garantir donc le financement de cette rénovation. Rappelons aussi que la double bonification des collectivités, en tout cas, c’est l’argument que vous avez utilisé, Monsieur le Maire, pour, pour expliquer aux Vernoliens l’investissement, qu’en tout cas le financement de la part communale pourrait avoir un impact bien plus important, puisque elle pourra entraîner, en tout cas pour la part région, la perte de la bonification x plus x vous la connaissez bien. Voilà ce qui fait que ça porte pas, ça porterait en tout cas sur la partie région, la perte de subventions à hauteur de trois virgule quatre millions d’euros. La prudence est donc de mise. Nous sommes interrogatifs et un certain nombre de Vernoliens nous en ferons également part sur le financement de ces travaux. Ça ne remet pas en cause l’intérêt de le faire. Mais attention.
Fabien Aufrechter : Merci. Est-ce qu’il y a d’autres questions ou remarques ? Je vous en prie, je répondrai groupés et sur des sujets qui ne sont pas liés à ces délibérations, je répondrai après le vote.
Blaise François-Dainville : J’avais compris que la première étude avait pour vocation à traiter les quatre copro. Et là, j’ai l’impression que cette délib, cette délibération, elle distingue la première étude pré opérationnelle pour la garenne-l’étang et qu’elle nécessite donc de maintenant, de refaire une étude pré opérationnelle sur les trois autres copropriétés. Est-ce que j’ai… la première étude pré opérationnelle, elle ne couvrait pas les quatre copro.
Fabien Aufrechter : Mais là, c’est pas une délibération sur les études pré opérationnelles. C’est une étude sur la coordination post étude pré opérationnelle. C’est ça, qui, qui, qui va rassurer tout le monde, c’est que c’est après les études. Il y en a qui sont lancés, qui sont terminés, d’autres qui sont en cours, d’autres qui n’ont pas encore été lancés, mais ça, c’est le jeu. Les copropriétés en ont sont souveraines, auront leur calendrier, et là, l’objectif de cette délibération, c’est vraiment la coordination.
Blaise François-Dainville : Juste pour préciser, parce que je pense que tous les Vernoliens sont pas forcément au fait, en fait, de ces séquences. L’étude pré opérationnelle, pour le coup, elle a couvert les quatre copro. Je parle de celle, la précédente, je ne vous parle pas de celle-ci. Je voudrais savoir l’étude pré opérationnelle qu’on a voté et qui a coûté un certain montant, elle couvrait bien les quatre copropriétés. Après, ce que je comprends, c’est qu’une fois qu’on a voté cette étude pré opérationnelle, et bien, on va mettre en place des assistance à maîtrise d’ouvrage. Et on aurait déjà voté une assistance à maîtrise d’ouvrage pour une seule copropriété, celle de la garenne- l’étang, et pas pour les trois autres, et là donc, il s’agit d’une délibération pour une assistance à maîtrise d’ouvrage les trois autres copropriétés.
Fabien Aufrechter : Je crois que vous êtes emmêlés complètement. Donc, je vous propose de refaire le l’historique. Je peux comprendre que c’est un sujet complexe, qu’on doit de toute manière jouer sur ce sujet la transparence, dont je vais vous répondre sur la délibération, et je prendrai les autres questions ensuite. Et je reviendrai ensuite, après le vote, sur les sujets qui ne sont pas attrait à cette délibération. Cette délibération, elle est uniquement sur un marché public d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Ça veut dire que c’est l’accompagnement. Tout le sujet des études pré opérationnelles, ce sont des sujets qui sont avant la maîtrise d’ouvrage et qui sont, dans le temps, différents selon les copropriétés. Nous avons travaillé avec les copropriétés depuis maintenant cinq ans et elles sont chacune à des degrés différents. Les études opérationnelles, elles ont été lancées. Le plus la plus évidente est celle qui a été peut-être la mieux finalisée pour l’instant. C’est la garenne. Évidemment, ils ont ce temps d’avance qui va d’ailleurs leur permettre d’être les premières, les premiers la première copropriété à se lancer, mais pour autant, ça veut pas dire que les trois autres sont abandonnées. Et là, l’idée, c’est justement de pouvoir assurer que lorsque les quatre études seront terminées, lorsque les quatre, parce que ce n’est pas que des études. Derrière, au-delà de l’étude, il y a surtout tout ce travail, mais j’y reviendrai sur savoir quelles sont les modalités de financement, l’OPAHCD, pour reprendre le terme pour la garenne, est peut-être ça ou autre chose, j’en sais rien tant qu’on n’a pas les frais opérationnels pour les trois autres copropriétés. Et bien, dans la foulée, et bien, il faut qu’il y ait cette coordination, et ce qui est important, c’est que la ville s’était engagée à accompagner les quatre. Or, juridiquement, on n’avait pas pour l’instant quelque chose qui faisait ce lien. Et cette assistance à maîtrise d’ouvrage. C’est en cela qu’elle est importante, c’est qu’elle va vraiment tisser ce lien entre les quatre copropriétés.
Blaise François-Dainville : Je réponds, je réponds juste ça pour moi, ma compréhension, je j’avais compris que le problème était réglé pour les quatre copropriétés et que, de par votre communication sur les réseaux sociaux, que finalement, ce problème était donc en bonne voie…
Fabien Aufrechter : Il l’est
Blaise François-Dainville : …mais que la résolution comprenait les quatre copropriétés. Or, là, j’ai l’impression
Fabien Aufrechter : Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Blaise François-Dainville : Je vais terminer. Et que c’est très avancé pour une copropriété qui est celle de la garenne-l’étang, et que pour les trois autres, et bien, on en est toujours à l’étape de l’assistance à maîtrise d’ouvrage et que ça n’a pas été encore considéré comme OPAHCD.
Fabien Aufrechter : Alors, je vous le refais, l’étude pré opérationnelle était sur les quatre copropriétés, c’est ce qui a permis de montrer les financements, etc. Mais ensuite, il faut faire toute l’enquête en porte à porte, l’enquête sociale, etc. Tout ça, c’est un travail qui est en train de se faire en ce moment sur d’autres copropriétés que la garenne qui, elle, l’a terminée. La garenne, l’étude sociale a démontré qu’il y avait la possibilité d’avoir une OPAHCD. On ne peut pas déclencher une OPAHCD sans cette enquête sociale. Elle n’est pas finalisée sur les trois autres copropriété. Sur la plupart d’entre elles, elle est en bonne voie. Dès que ça sera lancé, on verra si une OPAHCD ou autre chose, parce que, par ailleurs, peut-être, suivant l’état social des copropriétés qu’on aura en réalité un autre mécanisme, une autre mécanique qui sera peut-être plus avantageuse, moins avantageuse, on ne peut pas pour l’instant se prononcer. Donc, oui, vous avez raison, les quatre copropriétés ont bien été accompagnées. Elles sont à des stades différents. Oui, la garenne est la plus avancée. Mais bon, c’est, c’est l’ordre de calendaire, entre guillemets, des copropriétés. C’est elles qui tiennent le calendrier de leurs souhaits. Et puis, enfin, oui, ça va permette dans cette phase pré-étude- pardon, post étude et pré lancement de travaux d’avoir le même, le même maître d’ouvrage sur les quatre copropriétés, ce qui est rassurant parce que cela va nous permettre d’éviter d’avoir des maîtres d’ouvrage différents. Avec derrière, forcément, des lancements de projets qui seraient complètement différents, même si, on le sait, on a veillé à tisser ce lien, d’abord par de l’humain, évidemment, mais, au-delà de l’humain, par cette idée de travailler tous ensemble- entre guillemets- sous le joug, plus exactement sous la conduite de l’Architecte des Bâtiments de France, pour prendre les contraintes les plus rigoureuses et les appliquer aux quatre copropriétés et ainsi garder cette identité unique. Il y avait une question à droite et une question à gauche, je ne sais pas dans quel ordre.
Georges-Edouard Bacle : C’est une question-remarque, plutôt question d’ailleurs mais qui attrait à la délibération. Bon, j’ai lu le document d’OPAHCD. Effectivement, c’est pas un scoop, tout le monde le sait maintenant depuis quelques mois. L’OPAHCD ne concerne que la copropriété, la garenne-l’étang. Et dans ce document, il y a un tableau de financement, alors je ne sais pas si c’est une volonté délibérée de le rendre particulièrement indigeste à la lecture. Mais bon, il faut quand même essayer de déchiffrer hein. Bon, j’ai vu quelques tableurs excel dans ma vie. Et effectivement, pour reprendre les les mots de Monsieur Frejabue, la ville donc c’est pas un scoop, vous l’aviez annoncé participe à hauteur d’un million sept et prend la maîtrise d’ouvrage. C’est marqué dans le document d’OPAHCD. La ville prend la maîtrise d’ouvrage en direct. Donc derrière une assistance à maîtrise d’ouvrage, c’est quand on n’a pas les compétences bah en direct bah, on prend un cabinet extérieur en l’occurrence Soliha. En sous-traitance, apex et nova d’ailleurs, au passage, et dans ce même document d’OPAHCD, il est indiqué que pour les cinq années. Les cinq années. Excusez-moi, il y a pas de liaison pour les cinq années prévisionnelles de projets pour la garenne-l’étang, la maîtrise d’ouvrage devrait représenter cent dix mille euros par an donc cinq cent cinquante. Je n’invente rien. Tous les documents ont été publiés, donc pour ceux qui les ont lus, voilà j’invente rien. Donc effectivement, on n’est pas à deux millions six mais deux millions deux cent cinquante. Ma question, elle est claire: est-ce que cette délibération, c’est bien le choix d’une assistance à maîtrise d’ouvrage qui va justement prendre cet accompagnement tel qu’il est écrit dans l’OPAHCD en propre, les cinq cent cinquante pour la garenne-l’étang, donc, potentiellement, sur un budget max un million les quatre cent cinquante, c’est pour accompagner les autres copro, si je comprends bien ? J’ai juste envie de comprendre, et il y a beaucoup de Vernoliens qui nous ont sollicité, qui ont envie de comprendre aussi.
Fabien Aufrechter : Oui, bien sûr, l’objectif, de toute manière, vous savez, si vous regardez dans le, dans le catalogue, c’est un vrai catalogue de tout ce qu’ils savent faire. Ça permettra par ailleurs de pouvoir déclencher, en cas de besoin d’urgence, un certain nombre de dispositifs. Mais la réalité, c’est que nous on reste sur la coordination, dont les tarifs sont très faibles. Cette coordination, pour le coup, elle est pas des montants que vous avez dit dans les, dans les documents de mémoire, et pour autant, pour autant, voilà, il n’y a pas de, pas de sujet.
Une demande de parole est faite.
Fabien Aufrechter : Oui.
Jean-Marie Moreau : Il y a une phrase qui m’interroge dans la délibération. Alors peut-être que c’est une approximation d’écriture, mais il est écrit que, suite à l’approbation pour la garenne-l’étang, il convient désormais de débuter la phase d’animation opérationnelle, mais également d’être en capacité d’engager les démarches sur les trois autres copropriétés. C’est le terme, les démarches, qui m’interroge. Quelles sont ces démarches ?
Fabien Aufrechter : Bah la même chose, mais la différence, c’est qu’on va pas les enclencher tout de suite.
Jean-Marie Moreau : Donc on aurait pu dire cette démarche, ça aurait été plus logique.
Fabien Aufrechter : Oui, oui, oui
Jean-Marie Moreau : Non, mais comprenez que ça puisse interroger, parce que les démarches sur une délibération, ça veut dire qu’il y a peut-être des choses que vous voulez pas dire.
Fabien Aufrechter : Honnêtement, c’est générique,
Jean-Marie Moreau : Bon vos connaissances qui est générique, et souvent…
Fabien Aufrechter : Ouais, j’attends la fin de la phrase. Bon.
Georges-Edouard Bacle : J’ai juste une dernière remarque. Je suis allé aussi sur le BOMP quand même, pour pas mourir idiot. Ce qui est marqué, c’est bien deux choses distinctes d’accord ? assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’animation de la phase opérationnelle, la seule phase opérationnelle qui, aujourd’hui, c’est la garenne-l’étang on est d’accord, donc les cent dix mille fois cinq sur cinq ans tel que dans le document. Ainsi que l’accompagnement et la mise en œuvre dans le cadre du développement d’un environnement urbain propice au renouveau résidentiel et économique des briques rouges. Même un énarque aurait pas sorti ça. Mais en l’occurrence, cette deuxième phrase, c’est exactement la même phrase qu’il y avait en deux mille vingt deux lorsque il y avait cent quarante mille euros de budget, qu’on a voté d’ailleurs pour, justement, prendre Soliha pour faire ses études opérationnelles. Donc, on est bien sur un appel d’offres à tiroir. C’est-à-dire y a une AMOA, pardon Assistance à maîtrise d’ouvrage pour la phase opérationnelle la garenne-l’étang et des pré-études pour les trois autres ; Je veux dire c’est marqué. Bon, voilà, c’était juste une remarque, merci.
Fabien Aufrechter : Je sais pas s’il y a d’autres questions ou remarque ? Je répondrai ensuite. Qui est-ce qui s’oppose ? S’abstient ? J’en déduis que c’est adopté. Pour le coup, deux choses. La première chose c’est je me réjouis d’avoir dans l’opposition des personnes qui ont la dette experte en marchés publics. J’espère du coup pouvoir vous retrouver sur les prochaines commissions d’appel d’offres. J’y viens rarement mais la dernière fois, si je n’étais pas venu, il n’y avait personne. On n’avait pas les quorum. Je sais que c’est compliqué toujours, mais ça fait deux fois deux commissions où il y avait personne. Deuxième sujet, pour répondre à la question de monsieur Frejabue, qui était relative a, en effet, l’email qui a été envoyé par un syndic sur la copropriété, la garenne l’étang. Il se trouve, vous le savez, le dispositif de l’OPAHCD, il est finalement assez simple. Il vise à pouvoir réduire la part des copropriétaires en allant chercher des subventions. Ces subventions, elles sont de la part de collectivités, elles se rattachent simplement à des collectivités qui ont la compétence. Il faut savoir quand, à verneuil, la compétence logement, elle est à la communauté urbaine. Comme la communauté urbaine ne voulait pas payer, le choix a été fait, de la part de la communauté urbaine- de faire entre guillemets, don c’est d’ailleurs dans un des derniers conseils municipaux que nous l’avons accepté- de récupérer cette compétence pour pouvoir lancer et être nous-mêmes maître d’œuvre. D’où d’ailleurs cette délibération. Il se trouve que nous avons été chercher des subventions vis-à-vis des financeurs possibles. Il y en a qui avait dit dès le début qu’il ne jouerait pas le jeu. C’est le cas du de la communauté urbaine. Et puis y en a qui, dès le début, on expliqué qu’elle jouerait le jeu. La première de ces collectivités qui a joué le jeu. Il faut dire les choses telles qu’elles l’aient, c’est l’Etat. L’Etat qui, au nom de l’ANAH, l’agence nationale de l’habitat, a été la première collectivité- entre guillemets- a annoncé sa contribution. La deuxième collectivité qui avait annoncé sa contribution, c’était en effet la région Ile-de-France. Et la région Ile-de-France a d’ailleurs, en octobre, novembre dernier- je n’ai pu être parfaite en tête, mais voté en conseil régional la labellisation de plusieurs copropriétés, mais notamment celle, la garenne, puisque nous avions commencé par la garenne en effet. La troisième collectivité qui a annoncé jouer le jeu, je m’étais engagé de longue date, mais ça a été formalisé plus tard, c’est la ville. Ce qui faisait trois collectivités, avec à chaque fois en plus départ de chacune des parts des collectivités, une surpart de la part de l’état, à travers l’ANAH. C’est en effet le dispositif qui permet d’avoir ces niveaux de financement, qui sont assez incroyables. La difficulté que auxquels nous faisons face. J’aurai l’occasion d’y revenir le sept avril prochain, parce qu’il y aura une AG dédiée et puis, surtout, une réunion d’information qui permettra d’agir en toute transparence. C’est que, malheureusement, parfois, il y a des situations exceptionnelles. Depuis le début de mon mandat, je crois, qu’on est gâtés. On en a eu un certain nombre, mais évidemment, depuis le début de la cinquième république, on n’avait pas encore eu un budget qui était voté au niveau de l’état avec autant de retard. En l’occurrence le budget de l’Etat, qui devait être votée à l’automne, a été voté en février. Il se trouve- c’est pas de chance, mais- que les calendriers se recoupent et que la région, et cette année par ailleurs, la communauté urbaine aussi votait son budget en décembre. Dans ce contexte là, la région a annoncé qu’elle ne souhaitait pas programmer de dépenses liées au renouvellement urbain tant qu’elle n’avait pas les assurances et les incertitudes de l’état sur ce qui allait être voté et, d’une certaine manière, c’est assez normal. Ce faisant, évidemment, un certain nombre de copropriétés déjà labellisées- et en Ile-de-France, on n’est pas les seuls, on est cinquante neuf copropriétés qui sont le même cas- se retrouve forcément dans un entre-deux qui est un petit peu malencontreux forcément. Dans ce contexte là, la question a été immédiatement: comment on agit, qu’est-ce qu’on fait, qu’est-ce qu’on trouve comme solution parce que face à un problème inédit il faut bien trouver des solutions un peu inédites. J’aurais préféré arriver avec une superbe nouvelle, dire qu’on avait trouvé une baguette magique, tout ça. Non, en fait, ça marche pas comme ça. La manière dont nous avons décidé de travailler, elle est en plusieurs morceaux. Premièrement, et c’était important pour les copropriétaires, en particulier de la garenne, c’était de maintenir le calendrier de travaux, puisque des chaufferies ont été lancées et tout le reste du dispositif sur les tuyauteries. Si on les retarde et bah ça entraîne certains logements très chauds ou très froids, ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait retarder. Plus globalement, il n’y avait pas de souhait de la copropriété de retarder les travaux. Ç’aurait été techniquement une solution. Mais retarder les travaux, il faut savoir que ça risquait de faire tomber par ailleurs toute l’OPAHCD et donc tous les financements aussi de l’état qui, pour le coup, sont valides. Dans ce contexte là, vue que l’objectif était de maintenir, nous avons trouvé la mécanique suivante, qui est imparfaite, qui peut inquiéter, et j’aurai l’occasion de rassurer puisque nous aurons d’ici-là d’autres éléments mais qui est assez simple et vous l’avez évoqué très clairement, à savoir de décaler la ponction supplémentaire qui pourrait, d’une certaine manière, remplacer virtuellement la région si celle-ci faisait défaut, ce qui, à ma connaissance, pour l’instant, n’est pas à l’ordre du jour. En effet, si jamais la région ne finançait pas la subvention, oui, il y aurait une ponction complémentaire sur les copropriétaires. C’est vrai, factuellement vrai. Mais la région n’a pas abandonné les copropriétés, ni celle de la garenne à Verneuil, ni les cinquante huit autres. Pour l’instant, le travail est juste en cours et nous avons juste un décalage de calendrier. Dans ce contexte là, le choix a donc été fait de dire que nous allions, pour rassurer les banques, procéder à une AG exceptionnelle durant laquelle nous compenseront virtuellement le défaut de la région en proposant une ponction en deux mille vingt sept, et ça laissera deux ans, mais bon il devrait falloir moins pour pouvoir que la région puisse tenir la promesse qui est intégrée au principe de labellisation. Donc, la région ne fait pas défaut sur ce sujet. Après, encore une fois, je je vous laisserai échanger avec nos conseillers régionaux si vous le souhaitez. Mais la région, à ma connaissance, ne s’est pas désengagé du tout de ce projet ni des autres. Elle est simplement dans une logique, qu’on peut comprendre, qui était d’incertitudes liées au budget de l’état. Faut savoir que le budget de l’état, c’est quelque chose de concret. Ce qu’on avait toujours l’impression que c’était de la politique politicienne au niveau national qui n’a pas d’incidence sur le local bâti. Bah si. La réalité, c’est que il y a plein d’incidence et là c’en est qu’une seule. Mais ce qui est assez rassurant, c’est que, pour le coup, le fait d’avoir deux ans dans le calendrier pour pouvoir lancer, rassurer, permettra sans doute de revenir à ce qui était prévu si jamais- parce qu’après tout on a connu un certain nombre de catastrophes et vous évoquez les contextes très particuliers- si jamais il y avait en effet le scénario du pire. J’aime bien travailler sur le scénario du pire, comme ça, je suis jamais déçu. Si on avait le scénario du pire. Eh bien, je me suis engagé à disposer de plusieurs choses. D’abord, d’un accompagnement social qui sera extraordinaire, d’une certaine manière, du côté de la commune, et c’est d’ailleurs pour ça qu’on est plutôt content de travailler avec soliha, qui les a intégrés à ces différentes approches dès le début, puisqu’on avait travaillé à chaque fois les scénarios du pire, pas que sur la région. J’ai envie de dire aussi sur l’état. Et dans ce contexte-là, nous avons, entre guillemets, à plusieurs assurances. Nous aurons tout, mais toute une mécanique qui sera proposée aux copropriétaires le sept avril. Et je vous enjoint par ailleurs, j’enjoins tous les copropriétaires à venir pour pouvoir avoir toutes les informations, puisque nous avons aussi des dispositifs de compensation avec les banques qui pourront être proposées avec des emprunts plus importants pour pouvoir pallier au pire ou, au contraire, des emprunts moins importants avec différents dispositifs. Je tiens aussi à signaler, puisque il y a une collectivité que je n’ai pas évoqué jusqu’à présent mais après tout, il faut le dire de manière globale. Il y a le département aussi qui travaille sur le dispositif, avec des aides pour le coup personnel, mais qui sont pour le coup toujours existantes. Et puis, je rappelle par ailleurs que, dans le cadre de cette opération vraiment d’envergure exceptionnelle, nous avons obtenu que une grosse, enfin les subventions touchées par 1001 vies en tant que bailleur soit reversées aux copropriétaires les plus en difficulté. Pourquoi je me permets d’être aussi extensif sur l’explication, c’est parce qu’il faut quand même se rappeler une chose: c’est que si, depuis un demi-siècle, je ne sais pas, on a eu autant de difficultés sur ce dossier, c’est parce que ce dossier, il est complexe et qu’il revenait très cher. Si les copropriétaires avaient la facture à payer sans aucune aide, les travaux sont impossibles. Et dans ce contexte là, le dispositif reste le bienvenu. Je ne sais pas si ce dispositif d’OPAHCD, je le redis, sera celui qui sera utilisé sur les trois autres, parce qu’en fait on personnalise les accompagnements, et peut-être qu’il y aura mieux. Peut-être qu’il y aura différent peut-être… Tant qu’on n’aura pas les enquêtes sociales, je ne serai pas en mesure de dire exactement le dispositif. Mais pour l’instant, en tout cas, je suis plutôt très rassurant. J’ai eu l’occasion de passer au ministère du logement, de passer dans différentes autres institutions. Pour l’instant, on n’est pas dans une inquiétude, on est dans une vigilance et c’est dans cette vigilance là qu’on restera, sauf avoir de bonnes nouvelles, j’espère dans les prochaines semaines. En tout cas, je présenterai cartes sur table, le dispositif, les options aussi, puisque in fine, par ailleurs, ce sont les copropriétaires qui feront le choix si ils préfèrent retarder le projet. Après tout, techniquement, c’est leur vote et leur choix. De la même manière, s’ils veulent l’abandonner, c’est aussi leur vote, leur choix, et j’ai toujours dit que je m’engagerais à respecter leurs votes et leurs choix. Mais j’ai bien conscience que, vu l’urgence et vu la situation, la rénovation des briques rouges est nécessaire, que les dispositifs sont exceptionnels et que les aides seront présentes. Les aides de la commune seront présentes, les aides de l’état seront présentes et je ne doute pas que les aides de la région arriveront. Mais puisque, tout à l’heure, vous m’avez tendu la perche sur l’aide que vous pouvez apporter, n’hésitez pas, après tout puisque il me semble que vous êtes proche du groupe majoritaire à la région. Oui.
Jean-Marie Moreau : Je ne reviendrai pas sur la deuxième partie de de de votre présentation. Sur la première, simplement, je suis un peu surpris de la remarque sur les absences en commission d’appel d’offres et autres CCMP. Je voudrais simplement préciser qu’on est prévenu moins de dix jours avant. Donc, quand vous avez une CCMP ou une CAO, vous savez très bien que vous avez des dossiers à analyser. Donc, j’ai déjà demandé plusieurs fois, que ce soit pour les conseils municipaux, que ce soit pour les commissions, d’avoir un calendrier prévisionnel afin de pouvoir m’organiser. Je ne peux pas, en dix jours, chambouler un emploi du temps professionnel et personnel sans avoir un minimum de visibilité. Donc, je le demande, je le redemande officiellement, est-ce qu’on pourrait avoir, la CU le fait très bien sur ses commissions et sur ses conseils, la CU le fait très bien sur ses commissions. Arrêtez, vous avez les dates, vous le savez très bien. Quand est-ce que vous avez commissions, quand est-ce que vous avez bureau.
Fabien Aufrechter : Non mais je vais vous répondre, y’a pas de sujet là-dessus.
Jean-Marie Moreau : Donc, prévoyez juste de nous envoyer un calendrier prévisionnel. Au pire, si c’est annulé, c’est pas grave. Dans ce sens-là, c’est toujours mieux. Mais qu’on puisse faire correctement notre travail. Et je le demande depuis quatre ans.
Fabien Aufrechter : Nous allons y travailler, mais j’en profite aussi pour rappeler que nous, nous avons calqué le dispositifs sur la CU et qu’aujourd’hui nous permettons à l’ensemble des conseillers municipaux de pouvoir intervenir en visio ou même parfois par téléphone. Donc, on a quand même essayé d’être le plus souple possible. Je comprends, ce n’est pas toujours évident
Jean-Marie Moreau : Vous êtes comme moi. Vous vous déplacé beaucoup, une visio dans un train ou un avion, vous m’expliquer comment vous faites, quand vous êtes en réunion professionnelle ? Comprenez juste que ce soit vexant de s’entendre reprocher de ne pas être présent, alors que je me suis toujours, dans l’agenda…
Fabien Aufrechter : La chose n’était pas ciblée.
Jean-Marie Moreau : Boh à peine
Fabien Aufrechter : Non, non pas du tout
Jean-Marie Moreau : À peine.
Fabien Aufrechter : J’y vais pas tous les mois non plus. J’y siège jamais, là j’y étais exceptionnellement.
Jean-Marie Moreau : Exceptionnellement. Mais comprenez quand même que, en plus, sur une commission d’appel d’offres, vous avez le calendrier, vous savez quand est-ce que les entreprises doivent rendre les dossiers et vous avez la date de délai d’attribution. Donc, c’est quand même pas compliqué de faire un calendrier prévisionnel.
Fabien Aufrecher : Ok. Ok, on va essayer de s’améliorer, moi je n’ai pas de problème là-dessus. Je vous propose de passer à la délibération suivante.
Georges-Edouard Bacle : Faut peut-être la voter, non celle-là ?
Fabien Aufrecher : On l’a votée juste avant. Puisque j’avais dit que je ne répondrai pas avant le vote…
Georges-Edouard Bacle : On a voté quoi
Fabien Aufrecher : …sur les sujets qui n’étaient pas liés à la délibération.
Georges-Edouard Bacle : Vous avez voté la délibération ? Celle-ci sur l’assistance à maitrise d’ouvrages ?
Fabien Aufrecher : Oui, oui
Georges-Edouard Bacle : Bon, je dû rater quelque chose. Non mais je vous crois, vous savez on peut avoir des errements.
Fabien Aufrecher : Allez, je vous propose de passer au débat d’orientation budgétaire deux mille vingt cinq du budget principal de la ville et du budget ces dernières délibérations ce soir. Et je voudrais commencer simplement par avant de laisser la parole rapidement à Paul Malleret sur les éléments financiers, par une petite annonce aux habitants. Quand j’ai été élu en deux mille vingt, il se trouve que nous, certes, nous étions dans un contexte particulier, mais qu’il y avait un choix qui avait été fait. Ce choix, c’était celui de verrouiller entièrement le budget avant les élections, afin que l’équipe qui arrive ne puisse absolument pas avoir les mains libres et qu’un budget soit mis en place afin de sécuriser les dépenses et les recettes. Dans ce contexte, nous avons été complètement verrouillés sur la première année du mandat, année par ailleurs complexe puisque nous étions sur une année covid. Dans ce contexte-là, j’ai fait le choix et je fais le choix ce soir de procéder ce soir à mon dernier débat d’orientation budgétaire de ce mandat, simplement parce que je souhaite que le budget du prochain conseil municipal soit le dernier de ce mandat. C’est important parce que je souhaite, qui que soit le prochain maire, qui que soient les prochains élus, qu’ils aient la pleine souveraineté sur les choix qu’ils pourront faire sur les sept années du prochain mandat. Ainsi, ils auront l’assurance d’avoir entièrement la main sur le budget, en sachant- et nous y reviendrons- que nous leur laisserons un budget particulièrement sain. Je vais commencer évidemment aussi par rappeler une chose simple. Le débat d’orientation budgétaire est un débat. Nous prendrons acte à la fin de la séance et il dessine le budget que nous voterons au prochain conseil municipal, qui sera le premier avril, et c’est pas une blague. Mais je laisse Paul Malleret commencer par les chiffres clés.
Jean-Marie Moreau : Juste une petite question. Donc, vous êtes en train d’annoncer que la future majorité municipale aura un mois pour faire son ROB et son budget ?
Fabien Aufrechter : Il faut savoir que lorsqu’il y a des élections municipales, les délais sont rallongés. Donc il n’y a pas un mois.
Jean-Marie Moreau : Jusqu’à quand ?
Fabien Aufrechter : Jusque fin avril au moins fin avril.
Jean-Marie Moreau : Deux mois ?
Fabien Aufrechter : Oui
Jean-Marie Moreau : Non, je vous rappelle que quand vous êtes arrivé en juin, vous avez fait un audit financier. Je ne pense pas qu’en deux mois, vous soyez, vous ayez été en capacité de faire un budget. Je peux entendre votre, votre introduction, mais je trouve que c’est quand même assez surprenant eu égard au budget…
Fabien Aufrechter : Si je puis me permettre…
Jean-Marie Moreau : …pour les finances, de faire une proposition comme celle-ci, faudrait peut-être assuré un minimum de budget.
Fabien Aufrechter : Si je puis me permettre, la différence est une différence politique et pas financière. Les tableaux seront préparés, les options seront à la main de la prochaine équipe. C’était une option qui existait, c’était un choix assumé de l’équipe précédente et qui se respecte par ailleurs. C’est une vision politique du monde. C’est est-ce qu’on verrouille ou pas un budget. Pour ma part, je laisserai la prochaine équipe municipale, quelle qu’elle soit, avoir les clés du moteur et ainsi pouvoir, dès le début de son mandat, présenter ses orientations budgétaires. Ça lui permettra clairement de pouvoir ainsi insuffler son budget. C’est ce qui se fait dans la plupart des communes. Et c’était une exception, entre guillemets, verneuil, lorsque nous étions en deux mille vingt. Mais après, comme ça, ça n’empêche pas, les sujets de préparation ensemble. Je vous rappelle par ailleurs que vous aurez, et dans ce débat d’orientation budgétaire, et surtout sur le prochain conseil municipal, l’entièreté des documents qui pourront permettre de vous préparer, le cas échéant.
Jean-Marie Moreau : Mais vous avez de toute façon la possibilité de faire des budgets modificatifs. Donc, je vois pas en quoi c’est verrouillé. Je ne comprends pas le terme de verrouiller, en fait. Je comprends, enfin, je comprends que ce soit parfaitement politique…
Fabien Aufrechter : Oui
Jean-Marie Moreau : …mais je ne comprends pas votre argumentaire en fait.
Fabien Aufrechter : L’argumentaire est assez simple, c’est que…
Jean-Marie Moreau : En quoi, en quoi, quand vous êtes arrivé, le budget verrouillé vous a pénalisé dans vos actions.
Fabien Aufrechter : Bah tout était verrouillé, c’est-à-dire que tous les choix avaient été posés. Je dis pas que c’est bien ou mauvais. Je dis pas que les choix, je ne qualifie même pas les choix, je dis juste que c’est une approche est différente.
Jean-Marie Moreau : Vous êtes arrivé début juillet. Le budget, il avait été fait, heureusement qu’il avait été fait au mois de février, parce que la situation exceptionnelle
Fabien Aufrechter : Excusez moi…
Jean-Marie Moreau : …a permis, de ne pas pénalisé les salaires
Fabien Aufrechter : Non mais ce qui est exceptionnel relève de l’exceptionnel. On va pas revenir au mandat précédent
Jean-Marie Moreau : mais vous inversez quand même un peu les choses.
Fabien Aufrechter : Nan mais moi, je me souviens très, très bien du débat d’orientation budgétaire du dernier mandat et c’était un choix, et j’exprime juste mon choix, qui est différent. C’était un choix, c’était une orientation qui consistait à voter le dernier budget de manière ferme pour le verrouiller.
Jean-Marie Moreau : Mais vous n’étiez pas présent.
Fabien Aufrechter : J’étais dans le public.
Jean-Marie Moreau : Non.
Fabien Aufrechter : Bref, je suis désolé.
Jean-Marie Moreau : Bah je vous le confirme et on peut appeler certaines personnes qui confirmeront que vous n’étiez pas présent. Arrêtez avec cette attitude…
Fabien Aufrechter : Bref, je ne vais pas polémiquer sur le sujet.
Jean-Marie Moreau : Non mais c’est vous qui faites une attitude.
Fabien Aufrechter : Non, je vous dis juste que c’est un choix. Après, si vous le partagez pas, vous le partagez pas.
Jean-Marie Moreau : Je trouve que ce choix met potentiellement en péril les finances de la commune
Fabien Aufrechter : Non, bien sûr que non, mais c’est votre choix. C’est votre vision. Non, au contraire, l’objectif, c’est justement donner des clés, parce que si on a des envies, des projets à porter, et bien on ne va pas perdre un an pour pouvoir les insuffler, pour le coup, je parle en particulier sur l’investissement, le fonctionnement évidemment, tout sera préparé et les options seront juste à l’arbitrage. Vous savez un budget, ils se montent en plusieurs mois, mais les arbitrages politiques, ils ne se font pas en plusieurs mois, c’est pas vrai. Et pour le coup, le temps est largement suffisant. C’est ce qui se fait sur la plupart des communes. Je suis désolé, heureusement qu’à Verneuil on met pas six mois pour faire ces arbitrages. Bref, je vous laisse…
Fabienne Huard coupe la parole.
Fabienne Huard : Dans la même logique des questions. De quelle façon, du coup, vous vous engagez à laisser accès au service aux candidats pour avoir les informations et pouvoir préparer leur budget ? Qu’est ce qui est programmé et prévu pour les candidats ?
Fabien Aufrechter : Je crois que vous comprenez, que vous comprendrez aisément que je détacherait entièrement l’aspect public de l’aspect politique, et qu’évidemment personne ne d’une certaine manière n’interagira pendant la campagne, avec les services, sur ces sujets, comme il se doit d’ailleurs. On ne va pas commencer donc à structurer.
Fabienne Huard : Donc, vous, vous pouvez préparer les choses, mais finalement…
Fabien Aufrechter : J’aurai les mêmes détails, les mêmes éléments que vous, et ils sont là, on va vous les présenter ce soir, vous les aurez au prochain conseil municipal, vous avez les commissions pour interroger et vous aurez tous les éléments chiffrés.
Fabienne Huard : Alors des commissions, il n’y en a pas beaucoup. Et puis, comme y a pas beaucoup de conseils municipaux, il n’y a pas beaucoup de commissions en fait. Il va y avoir, je crois…
Fabien Aufrechter : De toute manière, sur les dernières commissions, vous n’étiez pas là. Voilà, donc.
Fabienne Huard : …2 commissions. Non, monsieur, parce que en fait, vous- je vais redire ce que monsieur moreau dit- nous sommes convoqués une semaine avant la date, en période de vacances scolaires. Donc, je vous prie, Monsieur Aufrechter de m’excuser de ne pas avoir annulé mes congés pour pouvoir assister à cette commission. Vous faites remarquer très régulièrement quand on n’est pas là. Vous aussi, vous n’êtes pas toutes les commissions. Je le signale aussi…
Fabien Aufrechter : J’y siège pas forcément
Fabienne Huard : et je vous parle de votre organisation interne qui fait défaut dans la préparation et l’anticipation de vos réunions et qui interfère quand même de façon importante avec nos agendas professionnels. Vous venez de décaler le CCAS de un jour, donc vous me reprocherez certainement de pas être là lundi prochain, mais ces décalages interviennent avec des réunions professionnelles. Donc, et vous dire qu’on peut faire, on peut faire des choix, mais c’est une désorganisation, en fait, de votre part initiale. Donc, ne nous faites pas remarquer quand on est là et pas là. Je trouve pas malin d’organiser la commission de préparation de ce conseil municipal, avec le rapport d’orientation budgétaire en plein milieu des congés scolaires en étant avertis une semaine avant.
Fabien Aufrechter : Alors si vous me permettez dans ses cas-là… Mais vous savez l’avantage que vous avez c’est que vous êtes là ce soir, donc vous allez pouvoir poser toutes vos questions et on va essayer d’y répondre.
Fabienne Huard : J’ai pas parlé de mes questions. Je vous ai posé une question initiale…
Fabien Aufrechter : Mais vous avez les documents.
Fabienne Huard : …parce que je rebondis avec Monsieur Moreau…
Fabien Aufrechter : Mais vous rebondissez, vous rebondissez, ok. Je vous propose de passer à la délib ,
Fabienne Huard : …sur le risque de préparer un budget et d’avoir peu de temps pour le préparer et vous confirmer que, pour préparer ce budget, à vos successeurs, il n’y aura pas de possibilité de communiquer avec les services et d’avoir des éléments.
Fabien Aufrechter : Ah non mais ça ne se fait jamais dans aucune vie.
Fabienne Huard : Donc voilà, c’est politiquement très fin de votre part. J’en conviens.
Fabien Aufrechter : Bah non,
Fabienne Huard : C’est un jeu politique très fin
Fabien Aufrechter : C’est pas un jeu politique, c’est la vraie vie. Pardon, allez, Paul, je te laisse la main.
FINANCES
13 – Débat d’orientation budgétaire
Paul Malleret : Bien. Alors.
Fabien Aufrechter : Excusez moi, on va procéder d’abord à la présentation. On prendra toutes les questions remarques après. On prendra après… Allez Paul.
Olivier Lujic : (Propos inaudibles) ou ça m’a échappé, à moins que ce soit paru au journal officiel. Vous avez la date des élections municipales ?
Fabien Aufrechter : Oui
Olivier Lujic : Et c’est quand ?
Fabien Aufrechter : Vous regarderez le journal officiel. C’est comme, comme tout le temps.
Olivier Lujic : Ok, merci.
Paul Malleret : Bien. Donc, pour parler un petit peu de la préparation de ce Conseil municipal ce soir, vous avez reçu, avant la commission des finances, une note assez détaillée sur l’état des finances, sur un certain nombre de sujets, sur les perspectives aussi, et on pourra revenir aussi sur cette note, si vous avez eu l’occasion de la lire et si vous avez eu l’occasion d’y réfléchir. Je vais, ce soir, on va pas rentrer dans tous les détails de cette note, d’autant qu’elle a déjà été présentée de manière synthétique lors de la dernière commission des finances. Simplement, je voudrais rappeler quelques chiffres. Le premier chiffre, c’est la population actuelle début deux mille vingt cinq de verneuil-sur-seine. L’état-civil a donné ce chiffre de seize mille trois cent quatre vingt seize habitants au premier janvier deux mille vingt cinq. Concernant les recettes fiscales, les recettes fiscales, que ce soit en deux mille vingt trois, c’était quatorze virgule- sept mille millions d’euros, et recettes fiscales, c’est le produit des impôts, de quinze millions virgule trois, trois cent trente trois mille euros. Donc, ça c’est en deux mille vingt quatre et en deux mille vingt cinq. Le chiffre devrait être à peu près stable. La dotation globale de fonctionnement qui vient compléter les recettes fiscales des impôts se chiffre à trois millions trois cent trente deux mille euros en deux mille vingt quatre et devrait se situer en deux mille vingt cinq, à peu près au même niveau, ce qui est un peu, ce qui est une chance, puisque enfin une chance- c’est à dire qu’on est pas une commune riche et donc on ne va pas être écrêtée comme beaucoup de communes. La marge brute, qui était de autour de un million, en deux mille vingt trois, est remontée à un million huit, en deux mille vingt quatre. Ça, c’est une bonne nouvelle. Les investissements engagés sur les projets en cours en deux mille vingt quatre. Ça représente cinq virgule neuf millions d’euros auxquels s’ajoutent les restes à réaliser de un million, presque un million cinq. L’endettement, début deux mille vingt quatre était de trois millions neuf ans l’endettement, fin deux mille vingt quatre, puisqu’il y a eu une souscription de deux millions d’euros est de cinq millions quatre. J’ai dit trois millions neuf, donc début deux mille vingt quatre, cinq millions quatre fin deux mille vingt quatre. Les remboursements de dettes qui était de six cent dix mille euros par an en deux mille vingt trois sont tombés à quatre cent mille euros en deux mille vingt quatre. Le versement de la communauté urbaine pour ce qui concerne les prestations qui nous sont délivrées représentait donc en deux mille vingt quatre, un million cinq cent soixante et un mille euros. Et on a aussi une stabilité des droits de mutation à titre onéreux, que ce soit en deux mille vingt trois, deux mille vingt quatre ou deux mille vingt cinq.
Fabien Aufrechter : Pour ce qui est des lignes directrices, en résumé cette année, et en vu de deux mille vingt cinq, nous avons donc des charges de fonctionnement optimisées et limitées à nos capacités financières. Un redéploiement des RH pour mieux préparer l’avenir de la ville. Une marge brute à surveiller car seule à même de garantir notre capacité d’autofinancement. Des valeurs locatives foncières revalorisées à l’échelle nationale à 1,7. Une progression de l’endettement raisonnable et réservée aux seuls équipements durables, ce qui est un indispensable de long terme. Et puis, évidemment, c’était un engagement, les taux d’impôts locaux qui n’augmenteront pas en deux mille vingt cinq. On m’a suffisamment dit que, durant le mandat, j’avais contraint de les augmenter et je me réjouis donc en cette fin de mandat de ne pas avoir à les augmenter. Peut-être d’abord un petit retour sur deux mille vingt quatre avec l’année de concrétisation de projets: la poursuite des travaux du collège jean zay- j’aurai l’occasion d’y revenir sans doute tout à l’heure- la continuation de la végétalisation des cours, notamment à jaurès, l’arrivée de nouveaux commerçants et l’ouverture des nouveaux locaux d’Ensis, le lancement de la deuxième phase du système de vidéoprotection sur la ville et de nouveaux équipements, City stade, trois par trois, le lancement du parcours santé sportif, etc. Et, bien entendu, la maison médicale qui fête depuis quelques semaines son premier anniversaire. Pour ce qui est des différents projets, nous nous devons, dans le ROB, de rappeler les priorités sur la commune. Et la première priorité, sans surprise, c’est de garantir la sécurité des Vernoliens. Je ne vais pas forcément m’étendre, on aura l’occasion d’en parler. La sécurité demeure la priorité et cela est incarné par nos forces de police qui ont été étoffés, armées, équipée et qui, aujourd’hui, sont équipés en plus de caméras. L’objectif également est d’affirmer notre exigence écologique avec la préservation et le développement des espaces naturels, la végétalisation des cours d’école, mais pas que, également les rues. Le travail fait sur les énergies renouvelables, le programme ma ville – mes arbres. Je n’ai pas tout cité, mais outre les grands projets, nous avons évidemment eu à cœur de veiller à préserver notre forêt et la pointe de verneuil. Nous avons tous les projets de villes sur lesquels nous travaillons au quotidien et, par ailleurs, pour nous, l’écologie n’est pas une écologie idéologique, elle est intégrée dans chacun des projets municipaux locaux. C’est vraiment quelque chose d’important. Nous avons toujours évoqué le fait que l’accessibilité serait une priorité. La promesse est tenue. Nous avons déjà nos écoles élémentaires, qui sont désormais équipées d’ascenseurs, et nous avons aujourd’hui quasiment l’entièreté des équipements publics les plus importants qui sont équipés de dispositifs sur l’accessibilité. Il restera du travail. Sur cela, sur le prochain mandat, quelle que soit l’équipe aux manettes, il y aura du travail, notamment, par exemple, sur le manoir du Champclos. Il reste évidemment quelques équipements, mais ce sont les plus complexes. Ici, nous avons lancé un certain nombre d’études. Il faudra évidemment étaler et continuer j’espère quoi qu’il arrive. C’est trois cent mille euros d’investissement prioritaires chaque année. De la même manière, vous évoquiez tout à l’heure notre engagement sur la démocratie participative. La chose continue, se prolonge. Nous avons lancé le conseil municipal des jeunes et nous avons en ce moment la nouvelle édition d’ailleurs et la chose suit son cours et fonctionne très bien. Les budgets participatifs, les comités de quartier, les consultations et les organisations d’assises, c’est quelque chose que nous avons, d’une certaine manière, vraiment ravivé et sur lequel je me réjouis. Nous allons continuer ce travail, d’ailleurs comme il se doit. Je vais pas forcément revenir non plus sur le sujet des briques rouges. Je rappellerai juste une chose. Je vous rappelle que si je me suis engagé en tant que mairie- je ne l’ai pas dit tout à l’heure- c’est aussi parce que tant que nous sommes dans une opération de prévention- c’est ça l’acronyme- OPAHCD sur la rénovation, sur la salubrité, eh bien, nous avons des subventions possibles. Mais si nous étions dans un dispositif, vraiment, de dégradation, alors la ville aurait pu se voir être contrainte à payer, voire à subventionner directement. Malheureusement, c’est comme ça que cela fonctionne dans notre pays. Accompagner les Vernoliens à tous les âges de la vie: maison des familles, maison médicale, développement des actions et animations seniors, ouverture d’un fablab. Nous avons veillé vraiment à continuer et prolonger, d’une certaine manière, ce que nous vous avons présenté l’année dernière et d’ailleurs, vous l’avez sans doute constaté puisque vous êtes observateur, les slides que je suis en train de vous présenter sont quasiment identiques dans leur titre, puisque nous avons simplement prolongé le ROB de l’année dernière. Nous n’avons pas changé d’orientation, nous n’avons pas changé de priorité et nous avons, dans cet aspect, veiller à une chose essentielle qui était notre situation financière. Nous avons refusé des leviers. Nous avons refusé le levier de la promotion immobilière, qui aurait pu être une manière de trouver des recettes. Et nous avons plutôt été chercher deux leviers : un levier de limitation des dépenses, un levier veillant à la recherche méthodique et systématique de subventions, de partenariat, de sponsoring et mécénat. Et vous avez raison, vous l’avez dit tout à l’heure. Bah, c’est pas facile, mais pour le coup, les choses suivent leur cours et évidemment, bien au-delà des briques rouges. Et peut-être, Paul, te laisser la main sur…
Paul Malleret : Oui, je vais très rapidement. Donc, ce que, ce qui figure dans la note est ce qu’on souhaitait vous dire, c’est qu’il y a une stabilisation de l’effectif de la commune en deux mille vingt quatre, et surtout en deux mille vingt cinq. Que en deux mille vingt cinq, on va présenter un budget prévisionnel dont le montant du zéro douze, c’est-à-dire des frais de personnel, sera identique à celui de deux mille vingt quatre. Voilà, rien de plus.
Fabien Aufrechter : Pour ce qui est des projets de l’année deux mille vingt cinq en investissement- nous aurons l’occasion d’en reparler lors du ROB. Nous avons veillé évidemment à continuer les travaux d’accessibilité avec les trois cent mille euros à chaque fois. Donc, nous avons cette année l’ascenseur Jaurès qui sera mis en place sur cette année, la rénovation du patrimoine bâti, les toits de Béjart et de Coubertin. Il faut savoir qu’ils sont en très mauvais état. Déjà, on a de l’eau qui coule sur les projecteurs, sur la scène et sur Coubertin, on a même dû annuler des matchs. C’est quelque chose qui n’est pas possible, ça coûte extrêmement cher, mais c’est quelque chose qu’il faut faire pour le bien de nos équipements. J’en profite pour préciser que sur Béjart, nous travaillons un dispositif plus global dans la logique que j’évoquais tout à l’heure d’écologie, à savoir de pouvoir mettre du panneau solaire, puisque ça devrait s’y prêter entre les toitures de Jaurès et de Béjart. Dans le cadre des budgets participatifs, nous avons le street work out, les jeux de Aguilar. Nous avons aussi l’achèvement du réaménagement du cimetière qui est en cours. Le plus simple, d’une certaine manière, c’est d’aller le voir sur site et de voir cette évolution. Nous aurons aussi la requalification des entrées de ville, parce qu’elles sont aujourd’hui assez mal entretenues et surtout, l’ITE, l’isolation thermique énergétique de Prévert, qui était quelque chose qui nous tenait à cœur afin de pouvoir faire, par ailleurs, baisser nos recettes, enfin nos dépenses de fonctionnement. Symétriquement, puisque, vous le savez, sur un ROB, il faut être pluriannuel, autrement dit il faut se projeter. Mais après ce que je vous ai dit en introduction, c’est difficile de se projeter lorsqu’on assume que, justement, on laissera l’équipe suivante se projeter. Donc, on se doit de mettre des chiffres, on se doit de faire des projections, mais vous avez tout compris sur le paradoxe. Si je devais jouer le jeu sur les années suivantes, je dirais qu’il faudra de toute manière un certain nombre de choses. La première de ces choses, c’est évidemment l’accessibilité : poursuite de l’engagement. La poursuite de la rénovation du patrimoine bâti puisqu’on aura toujours ce travail que j’ai pu évoquer. La maison Ermenault , ce sera évidemment un sujet sur lequel nous allons parler dans une seconde. Et puis le renouvellement du terrain synthétique, puisque nous avons lancé les études. Nous allons lancer les études cette année avec le club de foot et nous aurons toutes les clés pour pouvoir procéder au changement sur deux mille vingt six, quels que soient et quelle que soit l’équipe municipale. Ça ne me semble pas être quelque chose de politique. Au-delà de ces projections, qui sont très virtuelles et, encore une fois, vous avez compris qu’elles n’engageront personne. Je voudrais simplement faire un petit focus sur le sujet que Monsieur Frejabue, vous évoquiez tout à l’heure et à raison sur la maison Ermenault. Il me semble important d’y venir, puisque, forcément, la rénovation de la maison Ermenault est un projet central. Je ne m’en suis pas cachée. Maintenant, je l’appelle comme ça et plus maison des opportunités. Il s’agit, vous le savez, de la maison, de la maison qui est en centre-ville, la seule maison de ville qui donne sur la place du marché. Pour vous refaire l’historique, pour celles et ceux qui n’auraient pas tous les éléments en tête, nous avons décidé, côté commune, de la préempter parce qu’il y avait un projet d’urbanisation du jardin, qui est un des plus grands jardins du centre-ville, et il y avait une difficulté forte.
Une question est posée dans la salle.
Fabien Aufrechter : Ah oui, des immeubles. Des constructions.
Propos inaudibles de Fabienne Huard
Fabien Aufrechter : Non. Non, non, non, non. Il y avait, je répète, un projet de construction dans le jardin et qui, en plus, aurait bénéficié des accès sur la place du marché. Mais vous vous souvenez pas, on l’a voté en conseil municipal lors de la préemption. On avait pu l’évoquer et je vous avez montré les projets.
Propos inaudibles de Fabienne Huard
Fabien Aufrechter : Oui.
Jean-Marie Moreau : Monsieur le maire, monsieur le maire, dans le PLUI, vous ne pouvez pas construire à cet endroit là. Donc, je vois pas pourquoi vous dites qu’il y avait un projet de construction. Je vous invite à relire le PLUI, cette zone-là est préservée. Donc, je vois pas, c’est une zone pavillonnaire préservée, donc vous ne pouvez pas avoir de construction. Je ne comprends pas votre remarque.
Fabien Aufrechter : Je répète, je vous remontrerai les plans si vous avez besoin. Nous avions eu tous les plans, c’était conforme.
Jean-Marie Moreau : Mais vous aviez les arguments pour refuser tout projet de construction puisque le PLUI ne le permet pas.
Fabien Aufrechter : Il me semble de toute manière ne pas avoir besoin d’arguments pour refuser des projets puisque j’ai bloqué tous les projets dans le cœur de ville. Mais en l’espèce, il y avait des choses qui étaient possibles et qui mettait malheureusement en danger longueur de cet îlot.
Jean-Marie Moreau : Non vous dites n’importe quoi.
Fabien Aufrechter : Je dis toujours n’importe quoi, je sais, Monsieur Moreau. Mais bon, revenons au sujet. Le projet commence à se dessiner avec le concours progressif de tous les élus et des habitants. J’y reviendrai. Nous avons proposé des réunions à la majorité et à l’opposition et, en fait, pour le coup, nous avons eu entièrement des retours complètement symétriques, complètement alignés. Il y a une convergence qui se dessine. Le premier, la première de ces convergences c’est témoigner de son histoire et c’est pour ça que, tout à l’heure, j’ai fait voter cette toponymie, de conserver le nom de maison Ermenault. Mais la deuxième convergence c’est préserver le jardin. Je crois que là-dessus, tout le monde est d’accord. La troisième convergence c’est offrir un tiers-lieu pour tous les Vernoliens, autant qu’un havre de paix public en centre-ville. C’est quelque chose qui est revenu de part et d’autre. Et puis ce besoin d’être doté d’espaces polyvalents plus ou moins grands, pouvant accueillir des associations mais aussi des réunions publiques ou bien des fêtes, c’est quelque chose sur lequel tout le monde se rejoint. Et puis, par ailleurs, cette idée d’ouvrir à travers le jardin un nouveau cheminement piétonnier entre la grande rue et la place du marché, ce sera donc quelque chose qui sera fait dès cette année. Cela permettra d’avancer. Il faudra évidemment plusieurs années. On est en périmètre ABF, on est à grande proximité de l’église. Il y aura un concours d’architecte pour pouvoir travailler ce sujet. Mais vous l’avez compris, je veux vraiment que, dès la fin de ce mandat, on est des certitudes sur ce projet. L’équipe suivante aura tout loisir de choisir les résultats du concours d’architecte qui arriveront tout chaud juste après l’élection, mais derrière, ou de faire autre chose, un ailleurs après tout. Mais pour le coup, l’ouverture du jardin et des cheminements qui sont accessibles, évidemment, auront été finalisés, ce qui permettra aux Vernoliens de pouvoir, dès à présent, dès avant la finalisation du chantier, s’emparer, s’imprégner des lieux et de les découvrir, peut-être. Ce sujet est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Il était au cœur de mon programme de deux mille vingt. C’est ce qu’on avait en effet appelé une maison des opportunités, et j’ai vraiment un grand plaisir, pour ma part, à me dire que ce projet ne sera pas nécessairement, puisque ça faisait partie des options, vous m’aviez interrogé, ne nécessitera pas de construire un nouveau lot. En l’occurrence pouvoir rénover, finalement, c’est ce qu’il y a de mieux. Voilà pour les grandes lignes de cette présentation de ce débat d’orientation budgétaire. Il me semble maintenant opportun de vous laisser la parole et d’essayer de répondre à vos questions, peut-être aussi, et ça serait intéressant d’écouter vos orientations budgétaires à vous en tout cas, je vous écoute et je vous cède la parole.
Blaise François-Dainville : Merci. Merci, Monsieur le Maire. J’ai pas entendu d’autres orientations budgétaires là dans ce que vous avez décrit. J’ai surtout vu un bilan et un programme. Et moi, je vais vous dire je suis, je suis abasourdi par le cynisme de la communication politicienne qu’on entend aujourd’hui. Raconter une belle histoire, maquiller la réalité sur un discours bien ficelé: c’est ce qu’on appelle le storytelling. Et on en a eu un parfait exemple au niveau national, et je trouve que ça fait écho d’ailleurs à ce qu’on disait avec Bruno Le Maire qui est ministre de l’économie depuis deux mille dix sept et qui avait promis, en deux mille vingt quatre, un déficit de quatre virgule quatre pour cent, et qui a terminé l’année deux mille vingt quatre à six virgule un pour cent. Et qui est responsable selon lui ? ça, c’est le storytelling, et bien c’est le gouvernement de Michel Barnier, arrivé en deux mille vingt quatre. Voilà. Qui a eu un mois pour préparer le budget. Donc l’histoire de deux mille vingt six. Vous allez laisser bon voilà. À noter que les économistes s’accordent quand même sur ce dérapage de deux mille vingt quatre pour dire que le problème vient d’une absence de maîtrise des dépenses et des recettes et moins du covid et de la guerre en Ukraine. Chacun pourra regarder cette commission sénatoriale sur le sujet où on interroge Michel Barnier.
Fabien Aufrechter : Est-ce qu’on pourrait revenir à Verneuil ?
Blaise François-Dainville : Je vais, je vais y venir, je vais y venir. Donc, sept ans à Bercy, mille milliards de dettes supplémentaires et Monsieur Michel Barnier, Monsieur Bruno Le Maire ose dire que son obsession a été le désendettement. Voilà le storytelling. Alors, ce soir, bien sûr, on n’est pas à Bercy, on parle de Verneuil-sur-Seine.
Fabien Aufrechter : Et je vous rassure, il n’y a pas d’endettement de plusieurs milliards.
Blaise François-Dainville : Oui
Fabien Aufrechter : Il n’y a même pas d’augmentation d’impôts. Donc, tout va bien.
Blaise François-Dainville : Mais il y a de l’endettement. Et là aussi…
Fabien Aufrechter : Et c’est une bonne nouvelle.
Blaise François-Dainville : le… Moi, je ne vous ai pas interrompu.
Fabien Aufrechter : Allez-y
Blaise François-Dainville : Donc, éviter de m’interrompre toutes les deux secondes, ça ira plus vite parce que j’ai pas de questions à vous poser. Je vais simplement commenter et faire des remarques parce que, toute façon, on en a déjà beaucoup discuté et que voilà donc. Et là, je veux dire, à Verneuil, on est aussi dans ce même, on est dans ce même storytelling. Voilà sur les promesses de campagne non tenues. Et c’est pour ça que, comme vous dites que vous êtes à la fin de votre mandat. Eh bien, dans la page quatre de votre rapport d’orientation budgétaire, là que vous n’avez pas présenté, vous écrivez fièrement : avec ce budget 2025 s’incarne la promesse faite en deux mille vingt de ne pas augmenter les taux communaux. Et alors si on prend la page dix de votre programme de campagne, vous promettrez autre chose. Vous disiez : notre priorité est de diminuer les impôts, qui sont parmi les plus élevés des Yvelines. Bah moi, je suis désolé, mais ne pas augmenter les impôts, bah ça veut pas dire, bah c’est pas les diminuer. Voilà donc, euh. Bah vous n’avez pas diminué les impôts et vous aviez promis de le faire, donc ça, bah je veux vous dire, je pense que c’est du storytelling. Vous ne respectez pas votre engagement sur la prospective budgétaire. Et alors là, c’est pour ça que je fais écho à ce que vous dites, là, parce que ça c’est intéressant- vous écrivez : par choix, le budget deux mille vingt cinq sera le dernier voté par la municipalité en place afin de laisser l’équipe qui sera élue en deux mille vingt cinq, réellement aux manettes. D’où le choix, c’est ce que vous écrivez- de limiter la prospective, afin de ne pas projeter une vision qui biaiserait le débat des élections municipales deux mille vingt six. Et pourtant vous nous l’avez présenté et vous avez vous-même reconnu la contradiction que vous prévoyez déjà un virgule cinq millions de projets pour deux mille vingt cinq. Vous l’avez projeté nettement et ce qui est étonnant, c’est que c’est à peu près la première année où vous faites un plus un projet, une présentation pluriannuelle, parce que d’habitude, vous le faites pas voilà. Alors, j’ai l’impression que bah on projette pour deux mille vingt cinq, ou on le fait quand, pas pour deux mille vingt six, mais on le fait quand ça vous arrange, voilà. Sur l’évolution des recettes et des dépenses, ça aussi, vous dites que vous avez utilisé le levier de, le levier de la baisse des dépenses. En fait, quand on regarde les dépenses ont explosé de trente trois pour cent. Donc, je sais pas comment vous pouvez dire que vous avez utilisé le levier de la baisse des dépenses alors que elles ont augmenté de trente trois pour cent. Et que, en fait, cette hausse est liée à pour moitié à la hausse de la masse salariale. Alors vous avez votre histoire, votre récit bien ficelé qui consiste à dire mais avant, les services étaient à l’os, bah avant, il y avait des crèches, il y avait des écoles, il y avait l’espace Maurice Béjart, il y avait des fêtes. Voilà. Bon, peut-être ça serait bien un petit peu d’arrêter le storytelling, de dire que avant, c’était l’union soviétique, y avait rien, qui avait des tickets de rationnement et tout ça. Donc sur la pression fiscale à Verneuil, vous écrivez, ça c’est vraiment intéressant, que le taux communal est inférieur à la moyenne de la strate régionale. Génial. Or, dans votre programme, page dix, notre priorité est de diminuer les impôts, qui sont parmi les plus élevés des Yvelines. Les deux sont vrais, voilà bon. Bah donc, ç’est dire. Moi, ma question, c’est qui est vrai, qui est faux ? Les deux mon général, on comprend bien, c’est l’histoire du récit bien ficelé. Mais vous répondrez, vous me répondrez après. Sur l’analyse du contexte national.
Paul Malleret : On va pas répondre là-dessus
Blaise François-Dainville : Je vous laisse présenter…
Paul Malleret : D’accord, d’accord, allons-y
Blaise François-Dainville : Sur l’analyse du contexte national, parce que on est quand même là pour savoir comment ça va se passer dans le futur au niveau des dépenses. On a compris comment vous alliez dépenser, ça y a pas de problème, mais par compte, on voudrait savoir comment va se constituer la capacité de structure des finances publiques. Et vous écrivez : l’inflation se réduit, la croissance mondiale sera bonne. Vous mélangez un peu parce que vous aimez bien un coup dire, oui, l’Allemagne et l’Allemagne et la France, ce sera zéro huit. Mais quand même, à côté, voir bon. Voilà, on mélange les choses, et les taux d’intérêt baissent et se normalisent. Mais il me semble que il y a quand même un facteur sur lequel vous oubliez quelque chose et vous faites une impasse et vous oubliez les mille milliards de dettes- là, je fais référence et accumulée à toute la dette qui avait auparavant. Vous oubliez que il y a la dégradation de la note de la France par les agences de notation. Et que même on arrive à une situation où la Grèce, dans certaines situations, quand on arrive dans un contexte politique assez tendu, de dissolution, etc. Les grecs en prête moins, empruntent moins cher que la France.
Propos inaudibles dans la salle.
Blaise François-Dainville : Comment ? Bon. Donc, euh, je vous laisserai regarder exactement comment évoluent les taux courts, parce que vous nous faites une belle courbe des taux courts. Voilà tout ça, bon, tout ça aura un impact sur les finances nationales et donc tout ça est déjà anticipable car la question de la contribution des collectivités territoriales, et bah c’est déjà en débat à l’assemblée nationale. Concernant les grands projets, la révélation des briques rouges, on a compris que ça concernait pour l’instant, bah qu’une copropriété. Que la promesse des quatre vingt trois pourcents, bah c’était un beau chiffre, mais que les trois autres copropriétés, on l’a entendu ce soir, ne sont pas du tout garantie de l’avoir. Et les quatre vingt trois pourcents, certains nous disent ne pas l’avoir. Que le terrain de la pointe de verneuil, qui était, moi, je vous parle des grands projets, bah on sait toujours rien. Ça a été repartialisé, mais peut-être que vous allez faire une plus-value. Faudrait probablement un très grand investisseur, mais en tout cas, pour l’instant, il n’y a pas de projet. Vous vous prenez en photo avec une personnalité et on est censé comprendre que ça avance. Bah non, y’a rien. Pour l’instant, il n’y a pas de projet. Et ça fait cinq ans qu’on vous interroge et cinq ans, vous nous dites: abracadabra, vous allez voir ce que vous allez voir. Donc, on attend de voir, et puis la sécurité je suis ravi que j’allais dire Michel, que Monsieur Debjay est là, mais toutes les caméras n’ont pas été installées. Voilà, c’est pas fini. Donc, on a mis à peu près quatre ans pour en installer une centaine. On a encore une centaine à faire. Je ne vois pas comment on va le faire en un an, mais en tout cas, en terme de sécurité, bah les voitures brûlent toujours, il y a toujours des… Voilà donc, c’est la réalité des choses. Alors, la dernière fois qu’on vous a interrogé, vous avez dit c’est des cas isolés. Alors bon, c’est pas parce que, en fait, c’est toujours des cas isolés. C’est juste que, bah, pourquoi il y a plus de cas isolés maintenant ? bon voilà. Alors je termine sur les choix budgétaires, puisqu’on est là pour parler de budget. Alors là, on comprend pas. D’un côté, vous empruntez deux millions d’euros et en même temps, vous placez deux millions d’euros. Voilà, ça. Il y a un paragraphe très drôle où vous expliquez que en fait, les intérêts versés vont compenser les intérêts, les intérêts reçus vont compenser les intérêts versés. Bon voilà, depuis quand on joue à la banque avec l’argent des Vernoliens ? Voilà donc. Et en synthèse, les choix que vous avez faits sont désormais sans équivoque et confirment l’analyse qu’on a fait et qu’on a répété plusieurs fois. Ce ROB confirme la dégradation de notre équilibre budgétaire. Les recettes sont fondées uniquement sur les ressources fiscales et les tarifs communaux. On l’a vu, puisque, en fait, vous ne pouvez pas avoir accès à la ressource économique, ça ne correspond pas la dynamique économique. Vous le dites et vous expliquer la raison, d’ailleurs, puisque vous dites que c’est figé depuis deux mille cinq et que, en fait, c’est plus possible. Donc, de toute façon, dire que on va augmenter les recettes sur la base d’une dynamique économique, bah actuellement, vu la situation, c’est pour ça que vous attaquez GPSEO, c’est pas possible. Mais GPSEO, ce n’est pas lui qui fait les lois sur cette partie là. Après, on a, on a- oui, vous allez répondre après- on a un accroissement des dépenses qui est concentré sur la masse salariale, et puis on a la mise en place d’un endettement de la ville, moi que je ne comprends pas, puisque on emprunte, on replace, etc. Alors vois ça, moi je trouve que, et je vais terminer là-dessus- donc on voit le résultat du storytelling que vous faites. Et en fait, ce storytelling, je pense que vous vous dites qu’il est percutant. Mais je voudrais quand même vous rappeler un chiffre du sondage opinionway, les échos, parce que dans votre rapport, vous dites que c’est: la pression fiscale a baissé je sais pas quoi, de trente cinq pour cent, etc. Etc. Donc de tout ce que vous venez de dire sur que tout est beau, etc. que les impôts baissent , le sondage opinionway dit soixante huit pour cent des français estiment que leurs impôts ont augmenté depuis deux mille dix sept. Donc, je vais vous dire que le storytelling, ça ne marche pas.
Fabien Aufrechter : Bon, merci beaucoup. Vous avez largement dépassé le temps de parole, mais peu importe. J’en profite aussi pour vous rappeler que on ne gouverne pas sur les sondages et j’ai un scoop à vous faire ce soir. Vous êtes prêts. Vous êtes prêts. Vous avez parlé que du national. Je serai pas candidat aux présidentielles en deux mille vingt sept. Moi, je suis Verneuil, et à Verneuil, on a des priorités qui sont toujours les mêmes. Pour le coup et vous pouvez être déçu, j’imagine. Je vois votre déception jaillit dans votre visage. Vous n’avez même pas posé une seule question en commission finance, d’ailleurs, on aurait pu vous expliquer plus d’éléments, parce qu’il y a eu beaucoup d’erreurs dans ce que vous avez dit. Mais si je puis me permettre très simplement, pas d’augmentation d’impôts. Et ça fait cinq ans que vous nous dites tous les ans que ça va aller pire. Vous jouez à cassandre. Moi, je, je, je n’aime pas les cassandre. Ce que j’aime, c’est voir les projets et, en l’occurrence, les Vernoliens jugeront. Depuis deux mille vingt, on a eu des projets et on a tenu nos paroles sur le projet et sur les non augmentations d’impôts. Mais, Paul, tu voulais rebondir, après son doute Michel sur la sécurité, pour pouvoir, évidemment, répondre à vos inepties que vous avez évoqué.
Rania Slim : Oui, c’est bon. Je voudrais répondre à Monsieur Dainville concernant donc le projet des briques rouges dont je suis donc l’élu en charge. Alors je rappelle juste que la concertation citoyenne, a donc visé les quatre copropriétés. L’étude pré opérationnelle vis à viser également les quatre copropriété. Vous n’êtes pas censé savoir que une étude pré opérationnel prend du temps. La durée des travaux concernant le quartier, donc la garenne, est estimée à trois ans. Monsieur Dainville, j’ai l’impression que vous voulez tout de suite des résultats. La Garenne-L’étang donc, on a commencé par la Garenne-l’étang parce que, comme l’a précisé Monsieur le Maire, ils étaient en avance sur pas mal de choses. Aujourd’hui, la durée pour la Monsieur le Maire se chiffre à trois ans. Vous voulez absolument aujourd’hui qu’on vous dise que les trois copropriétés ne sont pas concernées, alors que Monsieur le Maire n’a fait que de le répéter. Effectivement, Paris ne s’est pas fait en un jour. Et des projets, on en a. L’accompagnement, on le fait. Je ne sais pas pourquoi vous n’avez pas cessé, vous n’avez pas arrêté de contredire, malgré les réponses de Monsieur le Maire tout à l’heure, en disant bah non, ça concerne que la Garenne l’étang et les trois autres, on ne sait pas.
Fabien Aufrechter : Je me permets juste de rebondir là-dessus, parce que c’est quelque chose d’important. Vous savez, la politique s’inscrit dans le temps. Une ville a la chance d’avoir une histoire et un futur. Pour le coup, je me souviens, au dernier débat d’orientation budgétaire, on m’avait dit pour le coup, Monsieur le Maire, où est votre maison des opportunités, et vous voyez, les choses arrivent à qui sait attendre. De la même manière, sur la pointe de Verneuil, mais c’est pas grave, pour le coup, on s’inscrit dans le temps dans une ville, et je ne parle pas d’équipe, je parle de ville. De la même manière, sur la pointe de Verneuil, bah oui, on, on a récupéré les terrains qu’en septembre dernier. Septembre dernier, c’est, vous vous rendez compte, plus de quatre ans pour récupérer les démarches administratives. C’est long, mais c’est pas pour autant qu’on lâche et c’est pas pour autant qu’on n’avance pas. Mais oui, les choses viendront progressivement et, de toute manière, c’est plutôt une bonne chose de pouvoir ancrer d’une certaine manière sa vision, qu’elle soit partagée ou non. Peut-être pour répondre sur les caméras, parce qu’évidemment je pense que qu’on aura…
Propos inaudibles de Fabienne Huard
Michel Debjay : Absolument. Tout à fait, vous avez raison, Madame Huard. Mais je voudrais quand même répondre à Blaise François-Dainville, qu’il peut m’appeler Michel déjà. Aucun problème on se connaît depuis très longtemps. Concernant les caméras, je me félicite Blaise que vous soyez favorable à ce projet de vidéoprotection sur la ville et à son extension et aux ambitions que nous avons puisque, comme je l’avais dit à un dernier conseil, lorsque ce projet sera terminé. Enfin, il ne sera jamais terminé, bien sûr. C’est vivant un projet, mais la phase actuelle de déploiement vous permettra d’avoir un taux d’équipe, un volume d’équipement, et non pas un taux, un volume d’équipement comparable à la ville de Poissy sachant que Poissy est beaucoup plus gros que Verneuil. Donc c’est quand même un projet ambitieux, on l’assume. Mais comme dit Madame Huard très justement, c’est le SIVUCOP qui pilote le déploiement et nous ne sommes pas ici en réunion au SIVUCOP, au siège du groupe. Il y aura un rapport du SIVUCOP qui sera comme chaque année présenté au prochain conseil. On aura l’occasion d’en parler. Concernant la rapidité, je peux témoigner puisque j’ai une réunion tous les jeudis au niveau du SIVUCOP, des efforts qui sont faits de de tous les côtés, aussi bien des prestataires, de Monsieur PETEL, qui est notre secrétaire général, de la police municipale. Bref, je dirais que tout le monde est à flux tendu pour aller le plus vite possible, pour pas faire n’importe quoi en matière de vidéoprotection. Je l’ai déjà dit, ce n’est pas comme si vous achetez trois webcams chez Darty, vous les installez chez vous. C’est beaucoup plus complexe que ça et y’a aussi des travaux de génie civil. On veut pas défigurer la ville, on veut les faire proprement. Donc des fois, ça prend du temps et je vais terminer aussi par un point purement administratif, c’est que les délais administratifs sont gérés par la présidente. Je vous rappelle que je ne suis plus président du SIVUCOP. Adressez-vous à Monsieur Laurent Baivel si vous voulez en savoir plus.
Fabien Aufrechter : Mais je compléterai juste avec un élément pour montrer l’adéquation, à chaque fois, entre l’entièreté des différentes entités. Le SIVUCOP travaille main dans la main dans la ville, puisque in fine, et il faut bien signer les arrêtés de voirie pour pouvoir faire les travaux. Et dans ce cadre-là pour en signer en ce moment beaucoup, je peux constater le bon avancement du projet et vous assurer que les choses seront tenues dans le mandat. Est-ce qu’il y avait d’autres demandes de prise de parole ? Ah pardon, y’ avait…
Paul Malleret : Pardon, je vais juste répondre. Alors, je répondrai pas sur la fiscalité nationale. Je n’ai pas l’impression d’être responsable de la fiscalité nationale. Sur la fiscalité locale, bah oui, vous le niez, mais les impôts ont baissé pour l’ensemble des propriétaires et des locataires, et ça, c’est incontestable et qu’on s’en félicite. Je vois Monsieur Moreau daigner de la tête, mais je ne sais pas comment il voit midi à quatorze heures, mais c’est une réalité que tous les locataires peuvent constater et c’est une euh oui, oui. Mais si, mais si, mais si j’en fais la démonstration, et j’eus aimé, et j’eus aimé que vous soyez là pour que nous en discutions, en commission, vous ou vos représentants, pour que, justement, on puisse avoir cette discussion un peu technique, parce que avancer un sondage comme un témoignage d’une vérité, je pense que c’est pas sérieux. Concernant GPSEO, quand vous dites non, mais vous vous êtes habitué à certaines contre-vérités et on a énormément de mal à les déraciner, et notamment sur cette question des faits, notamment sur cette question de la réduction des impôts locaux qui concernait tout le monde, concernant GPSEO et la dotation communautaire de solidarité, et vous avez eu, y’a un rapport de la cour des comptes qui a pointé le fait que GPSEO, qui est la plus grande copropriété de France, euh pardon, communauté urbaine de France était celle qui payait, qui rétrocédait le moins ; procédait à la péréquation la plus limitée et nous avons des sommes qui sont absolument ridicules par rapport à la taille de notre commune et par rapport à notre niveau de difficulté économique, car, oui, effectivement, on a des, des impôts, des impôts, une fiscalité économique qui est déficiente, et depuis longtemps. Et ce qui explique que on ait besoin de ces péréquations qui sont, qui devraient venir de la communauté urbaine. Or, elles ne sont pas là et je suis très étonné qu’on ne se retrouve pas ensemble sur, justement, la revendication d’avoir une péréquation équitable pour une commune de Verneuil qui souffre beaucoup de de son niveau de fiscalité professionnelle. Concernant l’endettement, vous, vous vous disiez, vous aviez l’air de dire qu’on était endetté. Vous savez, on vous donne les chiffres, on vous donne les chiffres. L’endettement a un tout petit peu augmenté en deux mille vingt quatre, mais c’est d’abord pour porter l’acquisition du terrain. On va être amené à revendre et, on l’espère, dans les meilleures conditions. Ça, c’est la première chose. La deuxième chose, c’est que le reliquat du nouvel emprunt concerne l’acquisition de la maison Ermenault, parce que il fallait, il fallait faire vite. On avait cette opportunité et on a saisi cette opportunité. Cela étant, vous savez très bien que l’endettement et on l’explique dans la note sur le ROB, reste extrêmement faible comparé à tous les standards qui soient, départementaux, régionaux, etc. Donc, malgré des recettes qui sont limitées, malgré nos investissements, on arrive à maintenir un taux d’emprunt qui est tout à fait raisonnable comparé à tout à toutes les communes, qui sont d’ailleurs autour de Verneuil-sur-Seine.
Fabien Aufrechter : Avant de prendre d’autres questions, je voudrais aussi juste faire un petit point sur un sujet qui a été évoqué tout à l’heure. C’est juste une seconde mathématique, comme on dit, sur un mini sujet, mais qui illustre aussi comment aussi on n’arrive pas déjà à se mettre d’accord sur les mini sujets, on n’arrive pas à se mettre d’accord sur les macros sujets. Tout à l’heure, il y a quelqu’un qui m’a dit : ouais, mais quand vous parlez de quatre vingt trois pour cent de subventions sur les briques rouges, tout le monde n’a pas quatre vingt trois pour cent. Je vous rappelle, de manière extrêmement simple, on va prendre des chiffres simples. Si vous aviez, je sais pas, cent mille euros de dépenses et vous avez quatre vingt trois pour cent de subventions- c’est pas chacun qui aura in fine- quatre vingt trois pourcents puisque dans les copropriétés il y a la notion de tantièmes et donc, évidemment, que vous n’avez pas les chiffres qui sont exactement à quatre vingt trois pour cent, ce que j’ai expliqué aux copropriétaires et qu’ils le voient. Et bah c’est pareil au niveau de la ville. Il faut voir les choses un petit peu en trois dimensions et c’est des choses simples, mais qui aboutissent à des réalités pour le coup désormais évidentes. J’avais dit, au début du mandat, que nous n’augmenterons pas les impôts communaux. Nous n’avons pas augmenté les impôts communaux. J’avais dit pour le coup que nous allions avoir des impôts qui allaient en effet baisser. Bah on voulait on vous la répondu et je tiens à vous dire surtout une chose beaucoup plus importante. Je tiens à vous dire quelque chose de beaucoup plus important. C’est que nous avons fait et nous allons continuer sur l’année qui s’ouvre à rendre Verneuil toujours plus vivante et nous aurons énormément de projets. Et vous disiez tout à l’heure, vous posiez la question tout à l’heure, de savoir : j’espère que vous serez là pour les inaugurations pour voir tous ces projets, parce que cela vous permettra aussi de voir qu’on a tenu nos promesses et nos engagements de projets. Non, non, n’inversez pas les choses sur les inaugurations. Évidemment, il n’y a pas sujet. Il y avait d’autres demandes de prise de parole ?
Fabienne Huard : Je voulais juste, vous critiquez que Monsieur François-Dainville remet un petit peu le contexte économique de la France. Il faut quand même préciser dans votre rapport, pour les Vernoliens qui l’ont pas lu, que vous vous parlez du contexte des élections américaines qui interviennent, le conflit planétaire et la gouvernance de l’état en France et en Europe. Donc voilà, vous remettez aussi les choses…
Fabien Aufrechter : Madame Huard, je vous rappelle qu’il s’agit d’une obligation de forme dans les ROB.
Fabienne Huard : D’accord donc, ce que dit Monsieur François-Dainville…
Fabien Aufrechter : Mais peut-être pas d’un intérêt de débat en ville
Fabienne Huard : … remet ça en lien avec le contexte économique français. Ça me semble pas fou non plus
Fabien Aufrechter : Il y a une incidence mais pour autant faire un lien malhonnête…
Fabienne Huard : Madame Slim, j’ai bien entendu ce que vous avez dit et ce que Monsieur le Maire a dit pendant ce conseil. Il me semble quand même qu’à Pons le projet qui était présenté par le maire lui-même, concernait l’ensemble des briques rouges et il y avait différentes copropriétés qui étaient là et c’était un projet pour l’ensemble des briques rouges.
Fabien Aufrechter : Mais c’est le cas
Fabienne Huard : … qui était présenté. Le niveau de financement aujourd’hui et le projet, finalement, ne concerne aujourd’hui qu’une copropriété,
Fabien Aufrechter : Non , c’est faux
Fabienne Huard : Le maire l’a expliqué
Fabien Aufrechter : C’est faux madame
Fabienne Huard : Je rembobinerai, mais le Maire l’a expliqué- les études interviennent pour les autres et les financements seront peut-être…
Fabien Aufrechter : C’est faux
Fabienne Huard : …différents. Bah, c’est ce que vous avez dit.
Fabien Aufrechter : Non, je répète ce que j’ai dit. Ce qui était très simple.
Fabienne Huard : Non je… excusez-moi
Fabien Aufrechter : Non mais si vous faites semblant ne pas écouter après moi, je suis obligé de répéter.
Fabienne Huard : Je fais pas semblant de pas écouter. J’ai justement écouté avec beaucoup d’attention ce que vous disiez.
Fabien Aufrechter : J’ai dit simplement qu’il y a juste une différence de calendrier. Mais la ville accompagne les quatre copropriétés qui sont juste à des stades différents…
Fabienne Huard : Oui, j’ai pas dit qu’il accompagnait pas mais le plan de financement…
Fabien Aufrechter : Il n’y a pas juste une OPAHCD à la garenne et rien pour les autres, ce n’est pas vrai
Fabienne Huard : Le plan de financement qui est présenté
Fabien Aufrechter : Est pour les 4 copropriétés.
Fabienne Huard : Donc, les un million six, ça va être pour quatre fois donc, puisque dans votre plan de présentation, vous présentiez pour l’ensemble des briques rouges. Donc, il y avait bien ce un million six. Donc, si c’est pour l’ensemble des copropriétés, il y aura un million six, quatre fois. Donc, il faut déjà le savoir.
Fabien Aufrechter : Mais non, toujours pas.
Fabienne Huard : Quant à la maison…
Fabien Aufrechter : C’était pour les quatre copropriété, la présentation
Fabienne Huard : …je ne sais pas qui ment, monsieur.
Fabien Aufrechter : Si vous avez un facteur quatre, dis donc
Fabienne Huard : Comment ?
Fabien Aufrechter : Si vous avez un problème de facteurs quatre quand vous faites les calculs, il y a un problème.
Fabienne Huard : Un million six. Vous dites pour l’instant que le financement concerne..
Fabien Aufrechter : sur les quatre propriopriétés, oui
Fabienne Huard : D’accord, donc, bon ok. C’est pas ce qui est écrit et ce n’est pas ce que vous venez de dire. Mais bon, ce n’est pas grave puisque la, les un millions six, ils sont dans le rapport OPAHCD.
Fabien Aufrechter : Oui
Fabienne Huard : Donc, il y a bien le financement de la ville dans OPAHCD
Fabien Aufrechter : Oui
Fabienne Huard : Et ce OPAHCD, on est d’accord…
Fabien Aufrechter : J’aurai l’occasion de revenir là-dessus le sept avril sur les montages.
Fabienne Huard : Est-ce que on est d’accord que ce projet-là ne concerne que la garenne ?
Madame Huard montre un document à Monsieur le Maire
Fabien Aufrechter : Je n’arrive pas à voir d’ici, je n’arrive pas à lire, mais une chose est sûre,
Fabienne Huard : OPAHCD dégradée la Garenne l’étang
Fabien Aufrechter : l’OPAHCD ne concerne que la garenne-l’étang.
Fabienne Huard : Donc, il y a bien dans le financement…
Fabien Aufrechter : Oui
Fabienne Huard : …dans ce financement, un million six.
On souffle un millions sept dans la salle.
Fabienne Huard : Pour pardon, excusez moi, je vais reprendre la bonne page- peut-être- donc un million sept, et donc c’est bien un million sept pour la garenne l’étang, donc si il y a le même niveau de financement. Il faudra le faire quatre fois. Non, c’est pas ça, donc OPAHCD ne concerne pas que la garenne ? Mais là, OPAHCD…
Madame Huard montre son document.
Fabien Aufrecher : Madame Huard, je veux. Vous savez, ça fait quatre ans qu’on travaille sur un projet que vous essayez de résumer en trois phrases.
Fabienne Huard : Non non je résume pas, justement…
Fabien Aufrechter : Je sais que c’est compliqué mais je vais pas refaire le détail ce soir.
Fabienne Huard : Justement…
Fabien Aufrechter : Le sept avril, on aura l’occasion d’avoir une réunion dédiée.
Fabienne Huard : … il faudra reprendre les pages et…
Fabien Aufrechter : …Je vous invite à venir. Vous êtes invité. Vous n’êtes pas propriétaire, mais vous aurez mon invitation. Vous l’avez dès à présent. Venez, on vous refera le topo parce que non, on va pas mélanger les millions.
Fabienne Huard : ok donc le dernier point c’est, vous dites, Monsieur Aufrechter, que y avait un projet immobilier sur la maison Ermenault.
Fabien Aufrechter : Oui
Fabienne Huard : Alors il y a quelqu’un qui ment. Donc, c’est soit vous, soit la personne qui nous écrit le onze septembre deux mille vingt trois pour nous alerter du fait que ça fait un an et demi que sa famille souhaite s’installer sur Verneuil, que ses enfants sont scolarisés à Notre-Dame, qu’ils ont passé beaucoup de temps à finir…
Fabien Aufrechter : Je vais vous répéter la réalité et je pense que…
Fabienne Huard : Laisser moi finir s’il vous plait, à finir…
Fabien Aufrechter : Je pense que ce que vous dites est juste
Fabienne Huard : l’achat de cette maison qui ça leur tient à cœur…
Fabien Aufrechter : C’est vrai
Fabienne Huard : …vraiment d’occuper cette maison. Il s’étonne que…
Fabien Aufrechter : Ce que vous dites est vrai
Fabienne Huard : … au bout d’un an et demi, vous préemptiez…
Fabien Aufrechter : Alors ça c’est pas vrai non
Fabienne Huard : …alors que la maison est en vente depuis un an et demi et que ça les chagrine, et ils veulent tellement cette maison qui vous font une proposition qui est de vous céder le bout du jardin, celui qui correspond à la fin…
Fabien Aufrechter : Exactement.
Fabienne Huard : Voilà donc, c’est pas un projet immobilier, c’est un peu une torsion de…
Fabien Aufrechter : Eh ben non, Madame Huard,
Fabienne Huard : … vérité ou un storytelling aussi je ne sais pas…
Fabien Aufrechter : Ça a été une tentative de torsion de mon bras, et j’aime pas ça.
Fabienne Huard : Mais du coup, ils vous proposent cette solution parce qu’ils veulent tellement cette maison
Fabien Aufrechter : Non
Fabienne Huard : … quand même, que ils vous font une contreproposition.
Fabien Aufrechter : Vous irez voir les riverains, vous irez voir les riverains, vous irez voir les voisins.
Fabienne Huard : Après que cette contreproposition vous conviennent pas, c’est un fait, mais en tout cas, il n’y a pas un projet immobilier d’ampleur
Fabien Aufrechter : Non, vous réécrivez l’histoire.
Fabienne Huard : comme vous avez pu le laisser entendre
Fabien Aufrechter : Vous réécrivez l’histoire complètement
Fabienne Huard : Ils nous ont envoyé le plan puisque ils proposaient de vous laisser trois cent huit virgule trente et un mètre carré.
Fabien Aufrechter : Vous réécrivez complètement l’histoire, mais je vais vous la refaire, je vais vous la refaire.
Fabienne Huard : pour pouvoir construire votre projet de maison des opportunités…
Fabien Aufrechter : Exactement
Fabienne Huard : … qui le cite d’ailleurs
Fabien Aufrechter : Mais vous savez d’ailleurs, mélanger le vrai le faux, ça fait pas du vrai.
Fabienne Huard : Voilà, après, on aurait pu aussi leur laisser la maison
Fabien Aufrechter : Non
Fabienne Huard : … mais vous n’avez pas acheté la maison parce qu’il y avait un projet immobilier.
Fabien Aufrechter : Si
Fabienne Huard : Bah non
Fabien Aufrechter : Je voudrais, je vais vous refaire l’histoire puisque vous voulez. À chaque fois, je dois refaire. On rembobine. La maison Ermenault était en vente en effet, depuis longtemps, les valeurs ont évolué peu importe, et il se trouve que j’avais dit que s’il y avait un achat par une famille, je n’y étais pas opposé. Le problème qu’il y a eu, c’est qu’il y a eu à un acheteur potentiel qui est arrivé, qui était très volontaire et qui, dès le début, a annoncé que, lui, il souhaitait absolument habiter dans la maison, mais souhaitait vendre le jardin et essayait de le vendre soit aux voisins, soit à des promoteurs, pour pouvoir créer des petits immeubles. Il y avait un intérêt, qui est que c’est l’une des rares maisons, pour pas dire la seule en fait, qui donne sur la place du marché et qui permettait d’avoir les ouvertures sur la place du marché. C’est suite à ces propositions et suite aux holàs qui ont été mis par les voisins que nous sommes intervenus. Faut pas récrire l’histoire. Y’avait bien un projet.
Fabienne Huard : On verra, on les laissera répondre
Fabien Aufrechter : et je peux vous dire que, par ailleurs, c’est un sujet qui concerne toutes les maisons autour et je veille, parce qu’il y a des maisons en vente en ce moment et ils le savent- à ce qu’il n’y ait pas de promotion immobilière sur ces maisons. Le voisin immédiat qui avait été complètement concerné- la maison en l’occurrence, je ne sais pas où ça en est, mais il y avait une histoire de vente- et je peux vous assurer qu’on sera tout aussi vigilants, mais que nous avons le soutien des voisins pour veiller à ce que il n’y ait pas de construction. Et la différence, c’est qu’il n’y a pas d’ouverture sur la place du marché, donc il n’y a pas le même risque pour le coup.
Fabienne Huard : On fera confirmer ça.
Fabien Aufrechter : Vous pourrez faire confirmer. Pardon, Thierry a le micro ouvert. Je ne sais pas si vous voulez prend la parole.
Thierry Huret : Alors c’était sur sur autre chose. C’était effectivement, je reviens sur le million sept.
On entend « Montez le volume » salle.
Fabien Aufrechter : Montez le volume et parlez plus près.
Thierry Huret : Vous nous avez très bien expliqué, Monsieur le Maire, le million sept pour l’ensemble des quatre. Alors pourquoi est-ce qu’il arrive dans le document OPAHCD qui concerne que la garenne ? Voilà, c’est ma première question. La deuxième question sur l’endettement. C’est une autre question. On va payer, j’ai compris qu’on avait un endettement qui s’était effectivement accrue un peu mais qu’on payait moins cher par an, c’est-à-dire qu’en fait on a, on a réétalé l’endettement sur plus longtemps, j’imagine, puisque les taux sont sont sans doute plus élevés- on passe de six cent dix mille à quatre cents et quelques mille par an de remboursement pour… Voilà, et donc c’est (inaudible) . C’est-à-dire qu’on étale l’endettement. Et ça veut dire que ça permet de gagner, ce qui permet de gagner tous les ans, en capacité de faire, mais qui retarde l’échéance d’avoir remboursé tout de même.
Paul Malleret : Bon, on va pas rentrer dans une, toute une…
Fabien Aufrechter : Je pense qu’on le fera lors du budget
Paul Malleret : Oui
Fabien Aufrechter : C’est les tombées. C’est les tombées de crédit en fait. Mais bon, sans rentrer dans les détails… dans la cuisine. On pourra en reparler en commission de finances de préparation de budget mais pour le coup, les tombées de crédit, on pourra les développer. Pour ce qui est du premier sujet, je je répondrai le sept avril et je vous répondrai à part, si vous le voulez, parce que je vais pas refaire tout le topo. J’en ai encore besoin de, d’un peu trop de temps. Est-ce qu’il y a d’autres questions sur le débat d’orientation budgétaire ? Monsieur Bacle ?
Georges-Edouard Bacle : Oui. Vous disiez que, pendant la prise de parole de Madame Huard que elle tournait en boucle. Moi, j’ai l’impression que le ROB il tourne en boucle aussi depuis des années. C’est comme disait tout à l’heure, mon camarade en face. Laissez moi finir. Parlez après s’il vous plait. Merci. J’ai pas beaucoup parlé. En fait, oui, on est dans cet exercice d’auto satisfecit bon, c’est une vue, voilà, c’est votre vue. Nous, on a une vision un peu, un peu différente. Il y a des choses qui ont été faites. Il y a eu très clairement une bonne volonté. Maintenant, on peut pas tout faire, quand finalement la conjoncture, enfin, conjoncturellement et structurellement, on ne peut pas tout faire. Bon maintenant, vous avez essayé et c’est tout à votre honneur. Néanmoins, moi, j’ai pas fait de synthèse. J’ai fait un petit commentaire de texte, donc j’ai parcouru le document. Notamment en préambule, ce rapport reflète cinq années de maîtrise financière. Bon maîtrise financière, c’est une vue de l’esprit de la majorité je veux dire. C’est la même majorité d’ailleurs qui l’année dernière, pendant ce même exercice, mettait et affichait un tableau où on voyait l’épargne brute qui se dégradait et les emprunts qui augmentait, l’encours de la dette qui augmentait et donc la capacité de désendettement qui s’effondrait. Mais, et c’est là où je vole à votre rescousse. Donc, vous savez moi je ne suis pas que quelqu’un qui, je sais aussi faire mon autocritique, mais c’est vrai que les chiffres que vous avez montré tout à l’heure sont plutôt de nature à nous rassurer parce que j’ai même pris la photo. Je sais que j’ai pas le droit. Mais effectivement vous disiez que la marge brute sur deux mille vingt quatre devrait être d’un million sept cent quatre vingt quatorze. Alors que sur les prévisions affichées, sur le BP deux mille vingt quatre, que vous avez affiché, une fois de plus, c’est pas moi, je ne vais pas chercher des élucubrations- on était à six cent quinze d’accord. J’ai rapidement regardé les chiffres. Alors effectivement, on n’a pas trop eu trop de matière sur deux mille vingt quatre très honnêtement. J’espère qu’on aura plus de matière pour dans un mois. J’espère. C’est vrai que là, pour l’exercice de ce soir, on n’a pas eu de matière clairement donc c’est un peu compliqué de faire des élucubrations. Néanmoins, la bonne nouvelle, c’est que l’épargne brute s’améliorant largement, donc la capacité de désendettement en année doit diminuer. Donc ça, moi, je dirais: bon point pour la majorité. Je continue. Alors pour ça, c’est le running gag mais je sais qu’on sera pas d’accord, Paul. Les impôts, la stabilité des taux communaux, alors moi une fois de plus, j’aime pas trop qu’on me prenne pour un idiot. Donc, qu’est-ce que j’ai fait ? Bah, j’ai pris les comptes de gestion. Oui, très bien. J’ai vu Fabien réagir quand j’ai dit que je n’aimais pas qu’on me prenne pour un idiot, mais bon. Donc, j’ai repris les comptes de gestion- donc, une fois de plus, ce sont les documents que vous nous fournissez- d’accord, et j’ai pris le compte soixante treize cent onze. Madame Franc, soixante treize cent onze ? Impôts locaux. D’accord, j’ai figé deux mille vingt, deux mille vingt quatre estimations, plus vingt deux pourcent. Voilà, les taux communaux n’ont pas changé. Paul va nous faire son laïus classique : oui, mais non ta taxe d’habitation, ta ta ta etc. Ok. Ce compte soixante treize cent onze a augmenté de vingt deux pour cent. Ce sont vos chiffres, ce sont pas les miens. Ce sont pas les miens, ce sont pas les miens. Alors, certes, effectivement, le leitmotiv, c’est oui mais les taux communaux à trente quatre cinquante deux n’ont pas bougé. Nickel. Et puis cela, bien entendu, et ça, c’est encore mon running gag pour Monsieur Debjay, c’est sans compter le SIVUCOP dont on sait une fois de plus que la contribution fiscalisée est décidée par la mairie. D’accord ?
Fabien Aufrechter : Mais j’en profite juste pour rebondir sur ce que vous venez dire à l’instant sur le SIVUCOP. Sur le reste, je reviens pas, on vous l’a déjà répété mais…
Georges-Edouard Bacle : Non, non mais il n’y a pas à répéter. J’ai raison.
Fabien Aufrechter : Sur le SIVUCOP. Non, non.
Georges-Edouard Bacle : Mais si si. Y’a pas à répéter. J’ai raison.
Fabien Aufrechter : Oui bien sûr comme toujours.
Georges-Edouard Bacle : Bah là, j’ai raison
Fabien Aufrechter : Comme toujours
Georges-Edouard Bacle : Sur le SIVUCOP, là j’ai raison
Fabien Aufrechter : Non
Georges-Edouard Bacle : Bah là je vais, je vais même diffuser à tout le conseil si vous voulez mais j’ai raison,
Fabien Aufrechter : Mais allez-y mais très bien.
Georges-Edouard Bacle : Ces vos documents.
Fabien Aufrechter : Peu importe.
Georges-Edouard Bacle : Vous êtes en train de me reprocher de commenter les propres documents qui sont fournis par la municipalité, et… on se marche sur la tête, on se marche sur la tête.
Fabien Aufrechter : Je rebondissait juste sur le sujet que vous évoquiez sur le SIVUCOP. Parce que nous ne l’avons pas évoqué, mais vous l’avez dans les documents. J’en profite pour glisser que, contrairement à ce qui a été dit, les travaux sont en train de se terminer. Ils seront terminés sur la fin du mandat, ce qui permettra par ailleurs de dégager un certain nombre de marges sur le SIVUCOP. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
Georges-Edouard Bacle : Alors absolument, mais c’était dans mon commentaire composé en bas, puisque le taux va passer à trois soixante quatre. Mais attention, l’assiette a largement augmenté depuis le début du mandat. L’assiette a largement augmenté depuis le début mandat. Le taux du SIVUCOP baisse, mais l’assiette a augmenté. Donc, ce qui est intéressant et, comme vous le savez, ou comme disait le philosophe dans cette même salle il y a pas si longtemps que ça, tu sais, un pourcentage ça veut rien dire. Donc…
Michel Debjay : Et qu’est-ce qu’on en fait de cet argent, Monsieur Bacle ?
Georges-Edouard Bacle : Alors
Michel Debjay : Qu’est-ce qu’on en fait de cet argent au SIVUCOP ? Non parce que quand vous parlez, vous comparez pourcentage, assiettes, etc. Je vais vous dire les gens ils s’en foutent. Ce qu’ils veulent savoir, c’est ce qu’on fait avec leur argent. C’est ça ce que les gens veulent savoir ok ?
Georges-Edouard Bacle : Oui, bien sûr
Michel Debjay : C’est ce qu’on fait avec leur argent.
Georges-Edouard Bacle : Et bah, écoutez moi, je vais vous dire ce qu’on fait avec leur argent, et une fois de plus, dans cette même salle, il y a pas si longtemps, Monsieur le Maire me disait : ouais, alors pourquoi vous avez quitté la majorité, parce que vous étiez contre ci, ça et ça. Non, moi, j’étais pour plus de concertation. Vous disiez cent cinquante deux caméras, soit presque autant que Poissy. Il y en a cent vingt huit à Grenoble- vous entendez parler de Grenoble depuis deux ans à peu près ? Il y a cent vingt huit caméras à Grenoble.
Michel Debjay : Elles ont été retirées.
Georges-Edouard Bacle : Ah, pardon. Ah oui, c’est vrai, avec les pervers qui sont arrivés c’est vrai. Cent vingt huit, oui non il y a à peine cent à Gennevilliers. Gennevilliers, je crois qu’il y a un peu plus de délinquance qu’ici, mais bon. Non, non, mais c’est super.
Michel Debjay : Je reçois toutes les semaines des mails de Vernoliens me demandant plus de vidéoprotection. Quand est-ce que j’aurai une caméra près de chez moi, etc.
Georges-Edouard Bacle : Mais je vais vous dire…
Michel Debjay : Et c’est ça… (propos inaudibles)
Georges-Edouard Bacle : Monsieur Debjay, aujourd’hui, dans le monde dans lequel on vit, chacun voudrait avoir une caméra devant chez soi et une puce RFID collée aux fesses. Donc
Michel Debjay : Oui c’est ça
Georges-Edouard Bacle : C’est la vérité.
Michel Debjay : Donc, vous êtes partisan de dire que ça, c’est le fameux sentiment d’insécurité, mais qu’il y a pas d’insécurité en France.
Georges-Edouard Bacle : Alors, Monsieur Debjay… Non, non y’a pas…
Michel Debjay : Non mais c’est bon, c’est bon, les gens, les Vernoliens ont entendu votre parole.
Georges-Edouard Bacle : Ne laissez pas… Arrêter de faire la bottom line. Vous êtes partisan de. Vous savez pas de quoi je suis partisan.
Michel Debjay : Oui, oui…
Georges-Edouard Bacle : Moi, je suis partisan du dialogue et de pas faire des projets complètement démagogique…
Georges-Edouard Bacle : … Pour faire plaisir, pour faire plaisir aux bourgeois, comme disait Renaud.
Michel Debjay : Non mais c’est très bien. Au moins maintenant votre position, elle s’est éclaircie.
Georges-Edouard Bacle : Tu la connais pas ma position.
Michel Debjay : C’est pas une question.
Georges-Edouard Bacle : Tu ne la connais pas.
Michel Debjay : Je ne vous tutoie pas en conseil.
Georges-Edouard Bacle : Je m’en fous. Tu ne connais pas ma position.
Michel Debjay : Hé bien votre grossièreté quand vous avez singer Paul Malleret, elle est apparue au grand jour, également.
Georges-Edouard Bacle : Écoutez…
Fabien Aufrechter : Si je puis me permettre…
Georges-Edouard Bacle : Laissez-moi finir, j’ai pas fini.
Fabien Aufrechter : Oui bah, je vous laisse terminer. Mais si vous me permettez, vous comprenez toujours que, finalement, d’un côté, on m’accuse de pas faire assez, de l’autre côté, on me dit que je fais trop. Donc, en fait, finalement, c’est Aristote qui avait raison. Puisqu’on parlait de (propos inaudible) Et à juste mesure.
Georges-Edouard Bacle : La seule chose que vous fassiez de trop et je suis d’accord avec mon camarade en face phase, c’est de la communication. C’est-à-dire qu’il y a vraiment un écran de fumée, mais y a pas assez de concertation. Et la réalité, c’est que quand vous parlez de maîtrise financière, je suis en train de murir un projet de business là, oui je sais, mais c’est vrai. Croyez moi, ce n’est pas Paul Malleret que je prendrai comme DAF. Je vous le dis franchement.
Fabien Aufrechter : On n’est pas DAF, on est élu.
Georges-Edouard Bacle : Oui non mais attendez…
Fabien Aufrechter : C’est toute la différence.
Georges-Edouard Bacle : Oui enfin bon.
Fabien Aufrechter : Et je suis pas sûr que je vous prendrai comme DAF non plus, vu les analyses que vous faites. Mais je vous laisse finir.
Paul Malleret : La Mairie n’a pas d’argent pour financer votre projet.
Georges-Edouard Bacle : Elle devrait…
On entends des rires dans la salle.
Fabien Aufrechter : Allez, je vous laisse terminer, parce que…
Georges-Edouard Bacle : Donc. Bon, je reviens pas sur les différents sujets du, de la Garenne-l’Etang. Si, alors, très important, bon effectivement, l’attractivité économique, donc là pareil, inventaire à la Prévert de tous les commerces qui sont venus remplacer les commerces qui sont partis. Bon bah ça c’est un grand classique. Donc, ce n’est pas très attractif économiquement.
Fabien Aufrechter : Non, mais c’est bien d’avoir des commerces qui sont vivants. Moi, je suis fier à Verneuil qu’il n’y ait pas de commerces vacants.
Georges-Edouard Bacle : Ah non mais super, oui, oui. Moi je me pose la question parce qu’il a une personne qui était embauchée là-dessus il y a quelques années. Nous avons d’abord, d’ailleurs voté son embauche. Moi la question qui me pose. Je connais pas cette dame, plutôt d’ailleurs je la salue cordialement républiquement, maintenant, de manière républicaine. Mais est-ce que ça vaut le coup d’avoir un ETP pour, finalement, une attractivité économique qui est, somme toute…
Fabien Aufrechter : Alors, moi je sais pas, deux cents emplois créés sur le mandat. Je dois avouer j’aurais pu faire mieux.
Georges-Edouard Bacle : Deux cent emplois ?
Fabien Aufrechter : Oui mais c’est pas si mal. Et le mandat n’est pas fini
Georges-Edouard Bacle : Ah oui, vous parlez de la Francilienne des travaux publics. D’accord.
Fabien Aufrechter : non. Mais bon.
Georges-Edouard Bacle : D’ailleurs justement en parlant de la Francilienne des travaux publics, ENSIS dans votre narratif.
Fabien Aufrechter : Vous avez trente ans de retard, comme sur le reste.
Georges-Edouard Bacle : Alors, non, non, non, non, j’ai pas trois ans de retard, monsieur le maire, parce que, une fois de plus, comme je vous l’ai dit, comme je vous l’ai dit, que je vous l’ai dit en préambule- je n’aime pas trop qu’on me prenne pour un idiot- donc vous dites
Fabien Aufrechter : Oh, y’ a pas besoin
Georges-Edouard Bacle : Pour rappel la société ENSIS a transféré son siège social sur la zone des trois étangs en deux mille vingt trois.
Fabien Aufrechter : Oui.
Georges-Edouard Bacle : Là j’ai un document procès-verbal des décisions du président en date du huit mars deux mille vingt trois. Résolution numéro une : le président décide de transférer le siège social de la société à l’adresse suivante, chemin du Rouillard, soixante dix huit quatre cent quatre vingt. C’est une résolution de la Francilienne des travaux publics qui, pour rappel, est une filiale à cent pour cent du groupe ENSIS, et d’ailleurs, vous le savez, puisque lorsque vous avez inauguré les locaux, il y avait marqué inauguration du siège de la francilienne des travaux publics, filiale du groupe ENSIS.
Fabien Aufrechter : Mais excusez moi, en quoi ça pose un problème ? Vous avez un problème que cette entreprise ?
Georges-Edouard Bacle : non…
Fabien Aufrechter : C’est votre voisin qui a travaillé avec nous là-dessus- il est dans votre groupe en plus. Qu’est-ce que vous voulez ? Parlez vous…
Georges-Edouard Bacle : Ah bah vous auriez dû me le dire avant. Quoi ? C’est pas vrai. Non mais attendez …
Fabien Aufrechter : Parlez-vous, je ne sais pas.
Georges-Edouard Bacle : Mon problème, mon problème c’est…
Fabien Aufrechter : C’est quoi votre problème ?
Georges-Edouard Bacle : Mon problème, c’est votre narratif. Une fois de plus, la Francilienne des Travaux publics, bah je pense…
Fabien Aufrechter : Bah je sais pas votre voisin était aussi fier que moi.
Georges-Edouard Bacle : Je pense que l’approche.
Fabien Aufrechter : Bah oui
Georges-Edouard Bacle : je pense que la Francienne des Travaux Publics…
Fabien Aufrechter : Mais je pense qu’on l’est toujours, parce qu’en fait, au-delà de la politique, comme l’intérêt de la ville, in fine
Georges-Edouard Bacle : Bien entendu, bien entendu, la Francilienne des Travaux publics pour rappel, hein pour vous et les Vernoliens, enfin les trente Vernoliens qui nous regarde, c’était quand même la boîte qui avait été pointée du doigt, parce que c’était la boîte qui avait été retenue par l’ancienne municipalité
Fabien Aufrechter : Absolument
Georges-Edouard Bacle : pour…
Fabien Aufrechter : Pour le parc saint-martin.
Georges-Edouard Bacle : Pour le parc saint-martin.
Fabien Aufrechter : Mais vous savez que depuis elle a été rachetée et elle ne fait plus les mêmes activités. Et elle s’appelle ENSIS et elle a transformé ses activités. Je suis désolé, faut aller voir la réalité. Vous avez été sur site voir, jetez un œil.
Georges-Edouard Bacle : Mais bien entendu, j’y suis allé.
Fabien Aufrechter : Et alors ?
Georges-Edouard Bacle : J’ai même appelé ENSIS, j’ai même été à ENSIS à Villeparisis,
Fabien Aufrechter : et du coup ?
Georges-Edouard Bacle : Et j’ai même été voir la BPI qui a financé
Fabien Aufrechter : Génial, et du coup ?
Georges-Edouard Bacle : Et bah du coup, c’est pas du tout ENSIS, c’est bien la filiale d’ENSIS mais Francilienne des Travaux publics. Point barre
Fabien Aufrechter : Mais la question c’est in fine…
Georges-Edouard Bacle : Point barre
Fabien Aufrechter : In fine, c’est une bonne chose ou une mauvaise chose de créer de l’emploi, de raviver une friche etc
Georges-Edouard Bacle : Bah écouter lorsque vous allez sur des statuts…
Fabien Aufrechter : ouais
Georges-Edouard Bacle : … qui sont à jour, je les ai ici de la Francilienne des Travaux publics.
Fabien Aufrechter : Vous dites qu’on ne fait pas beaucoup de concertation autour de la mairie, mais vous devriez en faire dans votre groupe, parce que tout ça, c’était ce qu’on a porté avec Monsieur Eugène Dalle qui est à vos côtés. Donc, si vous voulez avoir à nous donner des leçons je vous laisse parler entre vous.
Georges-Edouard Bacle : Ça vous dérange que je veux dire
Fabien Aufrechter : Ah, non, pas du tout.
Georges-Edouard Bacle : Ah bah si, si vous déplacer sur une non communication entre Monsieur Dalle et moi-même, c’est que ce que je vais dire vous dérange ou quoi ?
Fabien Aufrechter : ah, non, pas du tout. Je vous laisse finir et je vais rebondir.
Georges-Edouard Bacle : Très bien. Rebondissez. Ensuite.
Fabien Aufrechter : Mais je vous laisse terminer. Vous savez,
Georges-Edouard Bacle : Oui, très important, la partie centrale de la pointe a en effet été acquise par la municipalité en deux mille vingt quatre dans cet esprit. Bon, tout le monde sait notamment en face que non, non, la mairie n’a pas eu d’autre choix que d’acheter.
Fabien Aufrechter : Tout à fait
Georges-Edouard Bacle : D’accord d’ailleurs à ce titre, dans une, parce que je les lis quelquefois, pas toujours, dans une des gazettes communales il y a quelques temps, vous disiez qu’effectivement, il y avait eu de l’acquisition de réserves foncières supplémentaires, notamment la pointe de Verneuil et la maison Ermenault. Donc je sais pas, je crois que…
Fabien Aufrechter : Oui mais
Georges-Edouard Bacle : Non mais justement, mais vous dites l’acquisition de la pointe. Non, on n’a pas eu d’autre choix. La municipalité n’a pas eu d’autre choix.
Fabien Aufrechter : Ça s’appelle quand même une acquisition en droit.
Georges-Edouard Bacle : Alors…
Fabien Aufrechter : Et si je puis me permettre de rebondir là-dessus…
Georges-Edouard Bacle : C’est une acquisition forcée
Fabien Aufrechter : … je vous rappellerai aussi, pourquoi ça n’avance pas assez vite. Je dois vous rappeler qu’on avait un petit sujet à côté de la pointe de Verneuil qui faisait qu’on ne pouvait pas faire toutes les études qu’on voulait. Mais bon, là aussi, il a fallu deux ans pour pouvoir venir à bout d’un camp rom. Donc, au bout d’un moment, on peut pas me reprocher de pas prendre les sujets un par un là-dessus et sur la pointe du Verneuil, je suis extrêmement moteur sur le sujet, parce que je sais que ça sera une chance pour la ville financièrement et en terme d’attractivité économique. J’ai absolument pas à rougir là-dessus.
Georges-Edouard Bacle : C’est génial. Super
Fabien Aufrechter : Merci.
Georges-Edouard Bacle : Mais je crois que vous avez pas compris toute l’essence de ce que je dis depuis tout à l’heure. Vous avez pas compris. Je sais pas si ils ont compris en face.
Fabien Aufrechter : Ce qui compte vous savez c’est pas si on a compris ou si les gens ici ont compris, c’est si les habitants comprennent.
Georges-Edouard Bacle : Bah les habitants ils ne regardent pas le conseil. Vous le savez bien. Donc… Alors…
Fabien Aufrechter : Alors, ne nous faites pas perdre votre temps. Finissez
Georges-Edouard Bacle : Si quand même, si, si, moi ça m’amuse. Si ça m’amusait pas, je ne viendrais pas. Je donnerais ma… Donc, oui, la gouvernance de l’état en France sur le ROB, ok, et puis derrière, effectivement. Mais ça, ça a été évoqué par le camarade en face. En fait, vous parlez des taux, effectivement. Vous dites clairement : nous assistons à un retour à la normale de la courbe des taux, etc. La normalisation en cours va naturellement suggéré de préférer le taux variable négociable au taux fixe jusqu’à la fin du cycle baissier. J’ai juste une question d’anticipation, puisque vous parlez des taux. Ok ? Est-ce que ça présuppose que, dans les années qui viennent, si l’équipe actuelle est reconduite, vous ferez appel à plus d’endettement ? C’est une question, mais en fait c’est une question qui est largement suggérée par ce dernier paragraphe du petit trois du…
Fabien Aufrechter : Y a rien qui est suggéré, vous interprétez. Je vais vous répondre
Georges-Edouard Bacle : non, j’interprète rien c’est juste. Je pose une question, est-ce que c’est suggéré ?
Fabien Aufrechter : non, c’est pas suggérer, vous interprétez. Très honnêtement…
Georges-Edouard Bacle : J’interprète pas
Fabien Aufrechter : …aujourd’hui, on n’en est pas là, quoi.
Georges-Edouard Bacle : D’accord.
Propos inaudible dans la salle
Fabien Aufrechter : Bah je sais pas, vous avez de la vision là-dessus ou un avis ?
Un membre de l’assemblée répond : Non mais moi
Fabien Aufrechter : Bah moi non plus.
Propos inaudible dans la salle
Fabien Aufrechter : Mais on est obligé dans le ROB et en plus, vous savez que c’est des éléments qui sont partout. Donc, franchement, c’est un exercice de style le ROB, c’est pas vraiment un exercice financier.
Propos inaudible dans la salle
Blaise François-Dainville : Mais, mais. Mais, vous plaisantez, Monsieur le Maire, c’est pas… Vous dites que c’est un exercice de style et pas un exercice financier.
Fabien Aufrechter : le rapport
Blaise François-Dainville : Dans l’esprit du législateur, c’était justement de donner la vision sur les grandes orientations budgétaires pour tout le monde…
Fabien Aufrechter : C’est ce qu’on vient de faire
Blaise François-Dainville : …pas de présenter votre prochain programme à l’élection municipale
Fabien Aufrechter : Mais c’est pas un prochain programme, vous le verrez mon programme, il aura rien à voir. Mon programme il sera beaucoup plus fourni, plus précis.
Blaise François-Dainville : Après vous faites des plans sur la comète nous expliquant qu’il y a un cycle… mais qui écrit cette phrase c’est vous ?
Fabien Aufrechter : Je suis pas en train de faire un programme ici, mais on vous raconte ce qui a été fait
Blaise François-Dainville : C’est vous Monsieur Malleret qui êtes capable de dire qu’il y a un cycle…
Fabien Aufrechter : Monsieur Dainville, vous savez quoi ? Mais c’est, enfin, bref. Je vous propose, puisque on en est là, il me semble qu’on a débattu…
Georges-Edouard Bacle : J’ai pas fini.
Fabien Aufrechter : Oui mais il me semble qu’on a aussi voté en conseil municipal des temps de parole et je crois qu’ils ont été largement écoulés.
Georges-Edouard Bacle : On s’y attendait à celle-là
Fabien Aufrechter : Dans ce contexte là,
Georges-Edouard Bacle : Promis, je vous jure, on s’y attendait
Fabien Aufrechter : Bah génial. Je vous propose de prendre acte.
Georges-Edouard Bacle : Vous voulez pas, mais attendez, j’ai encore des punchlines.
Fabien Aufrechter : Et vous savez quoi ? après, après la prise d’acte, je vous laisserai finir vos punchlines parce qu’on les attend, allez sur la prise d’acte. Qui est-ce qui ?
Olivier Lujic : Désolé, moi je n’ai pas encore pris la parole, excusez moi.
Fabien Aufrechter : Bah oui, mais au bout d’un moment, je ne sais pas, faut, faut se signaler. Monsieur Lujic, je vous laisse la parole une minute et ensuite on vote. Ensuite on laissera terminer.
Olivier Lujic : par une prise de parole voilà excusez moi. Ça va être court quand même, ne vous inquiétez pas. Je suis évidemment solidaire des propos tenus par mes collègues de l’opposition. Je ne vais pas revenir sur tous les points. Juste pour la boutade, l’OPAHCD c’est dommage qu’il y ait un D à la fin, parce que opaque lui irait bien plus sereinement, comme nom. Au-delà de ça, je me suis, sur ce rapport d’activité et ce rapport d’orientation budgétaire, concentrer uniquement sur le volet culture, et je me permets donc d’apporter quelque chose.
Fabien Aufrechter : J’aurais été vous, j’aurais pas été sur ce terrain.
Olivier Lujic : Apporter quelques modifications, par rapport aux chiffres que vous communiquez. Une augmentation de dix pour cent de la fréquentation de l’espace Maurice Béjart. Je me suis permis de demander à votre directeur de cabinet de m’envoyer des documents. Il a envoyé une partie des documents que j’ai demandé. Je me suis permis de le relancer pour l’autre partie que j’attends toujours. Donc, si jamais il est présent, qu’il ne m’oublie pas pour les autres documents. Donc, j’ai repris en tout cas les fréquentations sur les dernières années pour constater que ce vous annonciez n’était pas tout à fait vrai. Ou alors c’est très déformé, on va dire. J’ai repris, comme vous l’avez fait dans votre document, les douze premiers spectacles de la saison pour comparer les chiffres. Il s’avère que vous dites dans votre document qu’il y a une augmentation de neuf à dix pour cent. J’ai refait le calcul. En fait, sur les douze spectacles de la saison précédente qui ont débuté la saison, il y avait deux mille huit cent vingt neuf entrées. Cette année seulement deux mille six cent quatre vingt quatorze, c’est pas ce que j’appelle une augmentation de dix pour cent. Cela étant, pour être honnête, je ne juge pas une saison culturelle au nombre d’entrées, même si, pour le coup, ça me serait plutôt favorable. Parce qu’en fait le nombre d’entrées ne veut pas dire le taux de satisfaction. Et j’ai de nombreux retours de Vernoliens qui le disent, notamment à la sortie des récents spectacles passés à l’Espace Maurice-Béjart que le niveau leur a pas semblé très bon cette année, avec notamment des spectacles où les comédiens oubliaient leur texte, avec des spectacles qu’ils ont jugé assez peu au niveau. Ce sont des goûts personnels, certes. En tout cas, je me félicite d’avoir de très nombreux Vernoliens qui regrettent les programmations passées et j’espère que vous saurez y remédier dans les prochaines saisons en tout cas au moins la prochaine, puisque vous en serez en charge. Et que peut-être, dans deux ans, enfin, une vraie politique culturelle sera remise en place.
Fabien Aufrechter : Monsieur Lujic, j’aurais été vous, j’aurais pas abordé ce sujet. Je vous le dis parce que vous me forcez en fait la main à aller sur un sujet sur lequel vous allez être un peu en difficulté. Tant pis pour vous. On va faire la comparaison avec les vrais chiffres. Ce que vous n’avez pas dit, saison deux mille vingt trois, deux mille vingt quatre, nous avions trente spectacles sur la saison- si je prends les chiffres au six février deux mille vingt quatre : nombre de places vendues : trois mille huit cents deux plus sept cent cinquante cinq places en réservation. Nombre de spectateurs moyen par spectacle: deux cent vingt sept pour les douze premiers spectacles de la saison. Recette moyenne hors jeune public : cinq mille six cent quatre euros. Saison deux mille vingt quatre vingt cinq, vint sept spectacles sur la saison
Olivier Lujic : Refaite votre calcul ; refaite vos calculs. (propos inaudibles)
Fabien Aufrechter : Les chiffres pour février, nous avons un nombre de places vendues de quatre mille cent quarante, soit trois cent trente huit places en plus, plus huit cent vingt places en résa, parce qu’en fait a réalité…
Olivier Lujic : Refaite votre calcul
Fabien Aufrechter : …c’est que vous prenez la différence entre une saison culturelle, c’est pas sur le calendrier annuel mais sur le calendrier de la saison. Donc, vous vous trompez dans les chiffres.
Olivier Lujic : Pas du tout, vous pouvez faire tous les calculs que vous voulez…
Fabien Aufrechter : le nombre de spectateurs moyen par spectacle : deux cent soixante quinze pour les onze premiers spectacles de la saison. Quarante huit spectateurs supplémentaires, recette moyenne par spectacle, cinq mille sept cent soixante douze.
Olivier Lujic : …ce sera très simple, vous donnez les documents au public, chacun pourra refaire ses calculs lui-même et constater que sur les douze premiers spectacles de la saison…
Fabien Aufrechter : Et vous savez quoi ce qui est assez exceptionnel. Vous savez pourquoi je le lis entièrement ? Vous savez pourquoi je le lis entièrement ?
Olivier Lujic : …il y a bien eu une baisse par rapport à la saison précédente sur la période de septembre à février…
Fabien Aufrechter : Parce en fait, Monsieur Lujic en fait, au budget, au budget, vous serez ravi de voir un chiffre qui sera plus parlant que…
Olivier Lujic : …et si ça vous déplait les chiffres, si les chiffres vous déplaisent ne les changer pas…
Fabien Aufrechter : …tous les chiffes du budget, c’est que au prochain budget, et bien la subvention à Béjart, on pourra la faire baisser, parce que, grâce à la participation et au nombre de personnes croissant, et ben, on arrive à mieux financer Béjart. Et ça, je m’en réjouis, parce qu’on a non seulement du monde, plus de monde que lorsque vous aviez les manettes- donc c’est pour ça Je l’aurais pas ramené- mais en plus on a une moindre subvention à accorder côté ville, parce que on a plus de monde et donc plus de billets d’entrée. Donc, franchement, s’il y a un sujet sur lequel je n’aurais pas été, s’ il y a un terrain, c’est bien celui-là, puisqu’il démontre deux choses…
Olivier Lujic : Vos chiffres sont tronqués
Fabien Aufrechter : … Que vous avez voulu… Ah, ils sont tellement tronqué qu’on les verra en budget. Ouais super.
Olivier Lujic : Je les mettrai, je les mettrai
Fabien Aufrechter : Info, intox et ben, on verra.
Olivier Lujic : Je l’ai mettrais publiquement en ligne pour que chacun puisse calculer. Les 12 premiers spectacles de la saison, deux mille huit cent vingt neuf sur deux mille six cent quatre vingt quatorze, c’est bien une baisse. Que ça vous déplaise…
Fabien Aufrechter : Et bien, vous les mettez publiquement et on en a rien à faire parce qu’il y a qu’un seul chiffre qui compte. Le seul chiffre qui compte Monsieur Lujic, désolé, le seul chiffre qui compte c’est celui de la subvention finale. Bel échec. Bel échec
Olivier Lujic : Que ça vous déplaise ou pas c’est une baisse, c’est une baisse, Monsieur Aufrechter, de la fréquentation…
Fabien Aufrechter : Monsieur Lujic… ça fait les fake news, le trumpisme ça vous connait…
Olivier Lujic : … d’autant plus que quand on regarde aujourd’hui treize pour cent des entrées sont des invitations.
Fabien Aufrechter : Ah la la. Non c’est faux.
Olivier Lujic : Vous distribuer des places pour arriver à remplisse Béjart, c’est quand même assez pathétique.
Fabien Aufrechter : Alors c’est fort. On arrive à avoir plus d’invitations pour remplir les salles et on a besoin de donner moins d’argent parce qu’on a plus de monde qui paye. On est fort. Génial.
Olivier Lujic : Le prix des places a augmenté.
Fabien Aufrechter : Eh ben, n’empêche que, in fine, non seulement on a plus de monde, mais on a moins besoin de donner subventions.
Olivier Lujic : Et non moins de monde, mais ça, ça vous déplait
Fabien Aufrechter : Beaucoup plus. Mais bon, bref. Allez. Qui est pour la prise d’acte ? qui est-ce qui s’oppose ? Qui est-ce ? Pardon. Je considère qu’on prend acte vous avez raison et maintenant qu’on a pris acte, je vous propose de passer aux décisions et on reviendra après à ceux qui… Est-ce qu’il y a des questions sur les décisions ?
Propos inaudibles
Fabien Aufrechter : Oui, mais on y reviendra après. Sur les décisions ?
Propos inaudibles
Fabien Aufrechter : Après, sur les décisions d’abord. Sinon je reviens pas aux décisions après. Décision, d’abord ? Décision une fois, deux fois. Monsieur Dainville ?
Blaise François-Dainville : C’est pas, donc une question sur la décision deux mille vingt cinq zéro zéro quatre. Cette modification vise à inclure des prestations supplémentaires sur la ligne de la maison médicale afin d’augmenter le nombre d’appels pris en charge. Concrètement, c’est quoi ?
Fabien Aufrechter : C’est un standard téléphonique.
Blaise François-Dainville : Y a déjà un standard téléphonique pour…
Fabien Aufrechter : Non c’est un standard de numérique. Parce qu’aujourd’hui, si vous voulez, je sais pas si vous avez vu l’évolution sur la maison médicale quand on l’appelait, c’était saturé et en fait, c’est parce qu’on ne pouvait pas avoir un certain nombre d’appels en plus. Aujourd’hui, chacun des médecins a pris son secrétariat. On a juste une tour de contrôle et un agent dévoué qui fait l’accueil. Mais derrière, quand vous appelez, vous tombez sur un standard. Faites le et vous le verrez par vous-même. Et c’est ce dispositif.
Blaise François-Dainville : Et y’a beaucoup de gens qui me disent qu’ils n’arrivent absolument pas à joindre. Voilà
Fabien Aufrechter : Ben, justement, justement, vous avez raison, c’est pour palier à ça qu’on a mis ce dispositif en place. Mais je vous laisse refaire le test.
Blaise François-Dainville : Ah je fais pas de test.
Fabienne Huard : Pourquoi, si chacun des médecins a pris son standard, du coup c’est la ville qui paye le standard ?
Fabien Aufrechter : Parce que, ils ont pris leur standard mais le problème, c’est qu’il faut la chose enfin le dispositif pour dériver auprès des bons standards. Donc quand on appelle sur le numéro que ça aille au bon standard. C’est assez simple. Il y avait d’autres questions sur les décisions ?
Fabienne Huard : Oui, Monsieur Malleret, c’est pour vous. La décision, vous l’avez bien sûr en tête, la deux mille vingt quatre, deux cent dix.
Paul Malleret : Bah évidemment.
Fabienne Huard : C’est la Kangoo, vous savez ? Donc, ce que je comprends pas, c’est que, en deux mille vingt cinq, à quinze jours ou trois semaines près, je peux vous redonner les, les chiffres, mais c’est la même décision qui est signée deux fois de suite, quasiment, avec des montants un petit peu différent. Or, sur la deux mille vingt quatre, deux cent dix, vous la signez pour vingt quatre mois et vous la resigner trois semaines après pour trente six mois. Donc, est-ce qu’il faut qu’il y ait une annulation quand même de cette décision deux mille vingt quatre, deux cent dix ?
Paul Malleret : Y’a peut-être une erreur, faut vérifiez.
Fabienne Huard : Y’a peut-être une erreur. Après, on peut, enfin c’est une remarque générale sur, quand même, les décisions. Alors, Monsieur le Maire dira que il agit et que, effectivement, du coup, il y a beaucoup, de, beaucoup de décisions. Nous, ce qu’on peut regretter, c’est que il n’y ait pas plus de commissions dans lesquelles, sans forcément qu’il y ait de conseil, parce que il y a des choses qui ne nécessitent pas que ça soit pas des belles délibérations. Je trouve que on parle du concours photo. Voilà, on délibère sur le concours photo. A mon avis, il y a des choses quand même dans ses décisions qui sont importantes et on les a mis à la disposition pour lecture des Vernoliens et Monsieur Lujic en parlait. C’est dommage que en en commission, on parle pas justement de de tout ce qui est prévu comme spectacle pourquoi le choix des spectacles, c’est c’est survoler ce sujet des entrées et des bilans.
Fabien Aufrechter : c’est le principe de pas être dans la majorité. C’est normal que ce soit la majorité qui porte une politique.
Fabienne Huard : Y’a des commissions Monsieur Aufrechter, des commissions
Fabien Aufrechter : Mais les commissions sont pas faites pour pouvoir dessiner toute la politique de manière complètement consultative.
Fabienne Huard : Ah d’accord, c’est le label démocratie, c’est ça que vous avez obtenu?
Fabien Aufrechter : non, ça, ça avec les habitants. Moi je fais de la concertation avec les habitants.
Fabienne Huard : Ah d’accord ? ok, bon donc, vous niez notre présence, je sais pas ?
Fabien Aufrechter : Absolument.
Fabienne Huard : Ah ? absolument. Ah ok
Fabien Aufrechter : Pour vous répondre sur le Kangoo…
Fabienne Huard : Du coup, je vais m’en aller parce que là franchement
Fabien Aufrechter : Pour le Kangoo, je vais vous répondre. Du coup, il s’agissait en effet d’une erreur de contrat. Le contrat a été refait et ce contrat étant parti. Enfin, il y avait une petite erreur dans le contrat. Il a été refait en effet. Mais bon, c’est, c’est rien de très intéressant, c’est assez technique. Est-ce qu’il y a d’autres questions sur les décisions ? Oui.
Blaise François-Dainville : Oui, je suis absolument choqué de ce que vous venez de dire que vous voulez pas discuter avec les représentants des Vernoliens.
Fabien Aufrechter : Je discute avec vous depuis plusieurs heures donc je pense pouvoir m’éviter ça…
Blaise François-Dainville : Non mais
Fabien Aufrechter : Oui, mais pas quand je ne construis pas ma politique avec ceux qui critiquent ma politique. Tout à l’heure, vous vous étiez pour dire qu’il y a trop d’insécurité. À ma droite, on a pas assez. On me dit il faut associer tout le monde. Non, moi, j’ai une ligne, j’ai une vision, je l’ai partagé, c’est ça qui compte.
Blaise François-Dainville : Monsieur le Maire, qu’est-ce qui fait que la démocratie est la démocratie ? C’est qu’il y a une opposition.
Fabien Aufrechter : C’est qu’on inclut les habitants
Blaise François-Dainville : C’est qu’il y a une opposition
Fabien Aufrechter : Mais une opposition peut être constructive.
Blaise François-Dainville : On a le droit…
Fabien Aufrechter : Moi, j’attends toujours vos orientations.
Blaise François-Dainville : Mais, monsieur le maire, on a le droit
Fabien Aufrechter : Monsieur Dainville, c’était quoi, vous, vos orientations?
Blaise François-Dainville : mais attendez, je vais, je vais.
Fabien Aufrechter : Parce que, depuis tout à l’heure, vous critiquez mais j’ai rien entendu de positif, de constructif, pas un seul projet présenté, pas une seule vision.
Blaise François-Dainville : Monsieur le maire ne m’aboyé
Fabien Aufrechter : Je vous aboie pas dessus
Blaise François-Dainville : Si vous m’aboyé dessus. Alors donc, la démocratie, elle repose sur l’opposition et la liberté d’expression.
Fabien Aufrechter : Non, la démocratie, elle repose sur le peuple.
Blaise François-Dainville : Mais laissez moi…
Fabien Aufrechter : C’est différent.
Propos inaudibles de Madame Huard
Fabien Aufrechter : Oui, mais le principe, c’est d’avoir une majorité, une opposition, et la majorité a le rôle de pouvoir structurer un programme. L’opposition, malheureusement, dans la démocratie…
Propos inaudibles de Madame Huard
Fabien Aufrechter : Ah, parce que… mais si vous étiez constructive, je ne dirais pas. Mais depuis cinq ans, je n’ai pas entendu une seule proposition. J’ai entendu des critiques.
Fabienne Huard : Vous nous invitez une semaine avant les conseils municipaux.
Fabien Aufrechter : J’aimerais bien avoir la liste.
Fabienne Huard : En fait, l’agenda, il est facile à connaître puisque on a la date du conseil qu’on supplie, et je remercie la personne qui me les a communiqué un petit peu en avance, puisqu’on sait que une semaine avant, on va être convoqué à des…
Fabien Aufrechter : C’est les délais légaux. C’est la même chose partout.
Fabienne Huard : D’accord.
Fabien Aufrechter : Mais moi, je vais vous dire qu’on a les syndicats, le SIRETEC etc.
Fabienne Huard : Mais en fait, le débat démocratique…
Fabien Aufrechter : On les a une semaine à l’avance.
Fabienne Huard : Le débat démocratique n’a jamais lieu. Il n’y a pas de place à ce débat, Monsieur Aufrechter. Vous ne laissez aucune place. Là, vous nous avez sollicités pour la maison des opportunités.
Fabien Aufrechter : Je vous ai demandé ce soir, sur le débat d’orientation budgétaire, pas une proposition. Vous débattez pas, vous critiquer.
Fabienne Huard : De quoi ? Qu’est ce que j’ai…
Fabien Aufrechter : Qu’est-ce que vous avez proposé ? Allez-y. Prenez la parole. Vous avez le micro, proposez. Allez-y quelles sont vos propositions…
Blaise François-Dainville : Monsieur le Maire…
Fabien Aufrechter : Oui
Blaise François-Dainville : On va pas rouvrir le débat. Le débat, on l’a eu. Vous avez présenté vos orientations, on les a commenté. Je pense que le débat a eu lieu. On a acté. Moi, je veux bien. Si vous voulez, on en rediscute à côté. Je veux bien discuter du cycle baissier, ça m’intéresse beaucoup, mais je pense que c’est trop technique.
Fabien Aufrechter : Mais la philosophie n’est pas le lieu pour le conseil municipal.
Blaise François-Dainville : Donc…
Fabien Aufrechter : Ce qui compte, c’est pouvoir avoir des orientations.
Blaise François-Dainville : Voilà mais y’a pas eu des orientations…
Fabien Aufrechter : Moi ce que j’aurais aimé ce soir, je vous l’ai dit et ce sera ma conclusion,
Blaise François-Dainville : Attendez, non mais en fait…
Fabien Aufrechter : …ce serait simplement de pouvoir avoir aussi des orientations de l’ensemble des groupes. C’est un peu facile de toujours présenter et ensuite de voir tout le monde critiquer.
Blaise François-Dainville : Monsieur le Maire, je ne partage pas…
Fabien Aufrechter : Proposez, positivez.
Blaise François-Dainville : Je voudrais poser…
Fabien Aufrechter : Sur cela, je clos le conseil municipal…
Blaise François-Dainville : Mais Je voudrais poser mes questions.
Fabien Aufrechter : …et je vous propose simplement de pouvoir en discuter à côté. Je remercie ;
Blaise François-Dainville : Non je voudrais poser mes questions…
Le Maire coupe les micros.
Fabien Aufrechter : Bonne soirée.
Propos inaudibles dans la salle.