Environnement

Opération #mavillemesarbres prend racine

Le projet mené par la municipalité prévoit la plantation de 100 arbres durant chacune des six années du mandat. C’est à l’occasion de la Journée internationale des forêts, en mars 2021, que la Ville de Verneuil-sur-Seine a lancé la première action de son projet #mavillemesarbres. Depuis, de nombreux arbres ont pris racine dans différents quartiers de la commune.
Rien que durant le premier trimestre 2022, 91 arbres ont pris leur place dans le paysage vernolien.


Charte de la biodiversité

La charte de la biodiversité formalise la volonté des acteurs de la Région Île-de-France, de faire connaître, de préserver, de restaurer et de gérer la biodiversité et les milieux naturels régionaux.

Elle constitue le cadre des actions qui sont engagées sur le territoire de la Région Île-de-France par les signataires, en fonction de leurs compétences respectives. Elle propose des actions à mener dans le respect des compétences reconnues à chaque collectivité, organisme ou entreprise.

Le Conseil municipal du 30 juin 2015 a approuvé à l’unanimité l’adhésion de Verneuil à cette charte régionale. Ce vote souligne l’attachement de Verneuil à son patrimoine naturel, avec pour objectif un développement durable et équilibré. Il marque aussi la volonté de la municipalité de protéger la biodiversité et les milieux naturels locaux. Avec cette charte, la Ville s’engage à ouvrir un processus d’amélioration. Pendant les 3 prochaines années, Verneuil souhaite mettre en place des actions concrètes dans des domaines précis.

  • Préserver le vivant et sa capacité à évoluer : le service Espace verts s’engage à maintenir le patrimoine arboré grâce à une gestion écologique des arbres, de conserver des espaces accueillant pour la faune et la flore, mais aussi de protéger et végétaliser durablement la ville avec la gestion différenciée des espaces verts, l’implantation d’un rucher et la tonte tardive des gazons d’ornement.
  • Assurer un usage durable et équitable de la biodiversité : l’objectif est de lutter contre l’usage des pesticides en milieu urbain en formant les agents sur des solutions alternatives comme le désherbage à la main ou le paillage.
  • Investir dans un bien commun, le capital écologique.
  • Développer, partager et valoriser les connaissances.
  • Susciter l’envie d’agir pour la biodiversité. 

Un permis de végétaliser pour jardiner dans l’espace public

Vous voulez participer à la végétalisation de votre quartier, de votre ville ?

La charte du jardinier urbain est un document qui permet aux Vernoliens et aux personnes qui travaillent dans la commune (mais aussi à des associations ou des syndics de copropriétés) d’occuper temporairement le domaine public à titre gratuit « pour des projets contribuant au développement de la nature en ville ». Autrement dit, pour « réaliser et entretenir un espace de végétalisation » dans les rues, aux pieds d’immeubles, aux pieds d’arbres, dans des terrains communaux…

Les objectifs de cette opération :
– Embellir sa rue, son quartier, pour améliorer le cadre de vie des Vernoliens,
– Rencontrer et/ou créer de nouveaux liens avec ses voisins,
– Participer au développement de la biodiversité en ville par le biais de la re-végétalisation,
– Améliorer la qualité de l’air,
– Lutter contre les îlots de chaleur,
– Sensibiliser les nouvelles générations à la nature.

Pour obtenir le permis de végétaliser, délivrée par la Mairie, les candidats devront d’abord remplir le formulaire ci-dessous dans lequel ils préciseront l‘emplacement concerné et les plantations envisagées (uniquement des plantes ornementales).

Le projet fera ensuite l’objet d’une étude de faisabilité par les services de la Ville. Après délivrance de ce permis, son titulaire sera autorisé à végétaliser l’emplacement défini conformément au permis accordé.

La Mairie lui remettra une signalétique marquant l’autorisation d’exploitation afin d’éviter que l’installation ne soit retirée par erreur. Les travaux d’entretien (selon des méthodes écologiques et responsables, sans engrais ni produits phytosanitaires), qui devront être réalisés régulièrement, seront à la charge du jardinier urbain. Ce permis pourra être retiré à tout moment, notamment en cas de non-respect de la charte.



Les chenilles urticantes sont de retour !

Attention, les chenilles urticantes sont de retour.

Retrouvez toutes les infos dans la plaquette d’information de l’ars santé :

Plus d’infos ici

Les chenilles processionnaires, qu’est-ce que c’est ?
Insectes de la famille des papillons, au stade de chenilles cette espèce est recouverte de poils urticants. Facilement identifiables par les cocons de soie blanche visibles sur les arbres où elles passent l’hiver avant de se transformer en papillons, les chenilles sont de couleur brunâtre avec des tâches rougeâtres sur le dessus et les flancs.

En quoi ces petits insectes représentent un danger pour votre cadre de vie et votre santé ?
De janvier à avril, leurs poils urticants qui se retrouvent dans les cocons, les nids et dans les sites d’enfouissement, s’avèrent dangereux pour vous et vos animaux domestiques. Ils peuvent être à l’origine d’irritations des voies respiratoires, d’éruptions cutanées avec démangeaisons, de conjonctivites ou encore d’inflammation des muqueuses (notamment sur la langue des animaux).

Quelle action de prévention ?

Pour se protéger, n’approchez pas les chenilles, leur nid ou les arbres qui en sont porteurs. Évitez également de faire sécher le linge à proximité des arbres infectés et lavez bien vos fruits et légumes. Évitez les zones à risque durant la période de présence de ces chenilles (de janvier à avril pour les forêts de pins et d’avril à juillet pour les forêts de chênes). En balade, portez des vêtements longs, évitez de frotter vos yeux et lavez-vous les mains de retour chez vous.

En cas d’exposition, comment réagir ?
Il existe différents types de traitement :
– Lutte mécanique : dès que les cocons sont visibles, il faut procéder à leur retrait et à leur incinération.
– Lutte par traitement biologique : un traitement annuel préventif peut être mis en œuvre pour éviter la formation des cocons.
– Lutte par phéromones : des pièges à phéromones sexuelles permettant de limiter la reproduction et de futures invasions.
– Capture par éco-piège : ce type de piège permet d’intercepter les chenilles lors de leur descente de l’arbre (pin).

À Verneuil-sur- Seine, la ville agit contre ces nuisibles ! Les changement climatiques amènent à devoir traiter les chenilles de façon régulée : afin d’éradiquer ces chenilles, la ville procède chaque année à un traitement dans l’espace public. Il s’agit de la manière la plus fiable de lutter contre les papillons qui pondent des œufs en masse.

Depuis 2018, Verneuil-sur-Seine a installé des nichoirs destinés aux mésanges, chauve-souris et autres animaux friands de chenilles.

À ce jour, il n’existe pas de réglementation nationale de lutte obligatoire. Néanmoins, localement, la lutte contre la chenille processionnaire peut être imposée par un arrêté préfectoral ou municipal. Ce qui est le cas à Verneuil-sur-Seine : l’élimination des nids dans les parties privatives doit être initiée par chaque propriétaire.

Si vous constatez un nid de chenilles processionnaires dans l’espace public, vous pouvez le signaler par courriel à techniques@verneuil78.fr . Si le nid est situé chez un particulier, il doit faire appel à une société spécialisée pour éradiquer les chenilles.


Ce qu’il faut savoir sur les moustiques tigres

Plusieurs communes des Yvelines sont déjà considérées comme colonisées par cet
insecte agressif, qui peut être porteur de maladies. La vigilance s’impose d’autant plus
que l’Ile-de-France fait face à une recrudescence de cas de dengue liés à des voyages dans des zones à risques.

Les moustiques tigres, qu’est-ce que c ’est ?
L’ Aedes albopictus, de son nom scientifique, est un moustique originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est qui est apparu dans le sud de la France en 2004 et qui s’est petit à petit implanté en Île-de-France où il a été détecté pour la 1ère fois en 2015
(à Créteil). Ce petit insecte d’à peine 5 mm réapparaît chaque printemps et colonise les petits contenants naturels ou artificiels situés près des habitations. La femelle pond ses œufs sur les bords des réceptacles juste au-dessus du niveau d’eau. Une fois dans l’eau, les œufs se développent très rapidement (environ une semaine). La femelle peut pondre jusqu’à 1000 œufs durant les 4 à 5 semaines de son existence.
Le moustique tigre évolue ensuite dans un rayon maximum de 150 mètres autour de son lieu de naissance. Très agressif, il a la particularité de piquer le jour.

En quoi ces insectes représentent un danger ?
Au-delà des nuisances qu’il peut générer au quotidien, le moustique tigre peut véhiculer des maladies virales (dengue, chikungunya, Zika). Il peut contracter une de ces maladies en piquant une personne contaminée à la suite d’un voyage dans les zones tropicales puis transmettre la maladie à une autre personne n’ayant jamais quitté la métropole. Heureusement, il y a très peu de cas en France. Il faut donc être vigilant, mais ce n’est pas quelque chose dont il faut avoir la hantise, car ces moustiques représentent un risque surtout dans les pays où il y a ces maladies.

Quelles actions de prévention ?
S’il y a un moustique tigre chez vous, c’est qu’il est forcément né à proximité : sur un balcon de votre immeuble, dans votre jardin ou chez votre voisin. Voici quelques gestes simples et essentiels à mettre en œuvre de mai à novembre pour éviter sa prolifération :
• Mettez à l’abri ou supprimez tous les contenants où l’eau peut s’accumuler : soucoupes de pots de fleurs, pneus, bâches, jouets, mobilier de jardin, pieds de parasols…
• Sécurisez l’accès des moustiques à l’eau des soucoupes situées sous les pots de fleurs en les remplissant à ras bord avec du sable. Ainsi, le moustique ne pourra pas pondre sur les rebords des coupelles et les racines des plantes resteront en contact avec l’humidité.
• Changez l’eau des fleurs une fois par semaine à défaut de pouvoir sécuriser les coupelles.
• Étanchéifiez les réserves d’eau de pluie (récupérateurs d’eau, bidons, citernes, piscines gonflables hors d’usage…) en fixant des voiles faisant office de moustiquaires et retournez les arrosoirs et brouettes.
• Vérifiez le bon écoulement des eaux pluviales (gouttières, regards, caniveaux …) et entretenez votre jardin.

En cas d’exposition, comment réagir ?
Lorsque le moustique tigre n’est pas porteur d’un des trois virus ou que la personne n’est pas allergique, les symptômes et la piqûre sont presque identiques à ceux d’un autre moustique : sa piqûre provoque des démangeaisons et un gonflement, avec un halo rouge chez certains. Il est toujours important de désinfecter avec un antiseptique, tout de suite après la piqûre, pour limiter le risque de contagion de maladies. En cas de doute, de rougeurs, de démangeaisons importantes ou de fièvre, il faut consulter un médecin.
En cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire, réaction allergique grave…), appelez immédiatement le 15 ou le 112.

À noter
Les œufs du moustique tigre peuvent résister à des températures extrêmes (-10°C) et rester viables hors de l’eau durant pratiquement 1 an !


Ce qu’il faut savoir sur les frelons asiatiques…

La montée progressive des températures signe le grand retour des frelons asiatiques, ces insectes nuisibles et invasifs, devenus la terreur des apiculteurs. D’ici la fin de l’été, les nids compteront chacun entre 4000 et 5000 individus. Le printemps est le moment d’observer si certains d’entre eux ne se sont pas installés dans votre jardin.

Les frelons asiatiques, qu’est-ce que c’est ?
Le frelon asiatique, ou frelon à pattes jaunes, est un insecte volant qui fait partie de l’espèce des hyménoptères et que l’on reconnaît facilement grâce à sa couleur très foncée ; sa tête et son abdomen sont noirs avec un anneau orangé et ses pattes sont noires et jaunes. Le frelon asiatique s’est rapidement déployé sur tout le territoire, que ce soit en ville ou à la campagne. Facile pour cette espèce invasive qui n’a pas de prédateur ! Son nid se reconnaît grâce à sa très grande taille (jusqu’à 1 m de hauteur et 80 cm de diamètre). Il est toujours construit au début du printemps et dans un lieu le plus souvent abrité et dans les airs (auvent, cabanon, abris de jardin…). Il est en forme de sphère avec un trou qui sert de sortie.

En quoi ces insectes représentent un danger pour votre cadre de vie et votre santé ?
Cet insecte nuisible s’attaque principalement aux abeilles et aux insectes pollinisateurs, ce qui occasionne une surmortalité de ces espèces. Le frelon asiatique s’avère être très dangereux car c’est un redoutable prédateur qui est capable de tuer toutes les abeilles d’une ruche en peu de temps. Sa piqûre, très douloureuse, n’est pas mortelle pour l’Homme. Cependant, elle peut l’être pour des personnes allergiques si elles sont piquées à des endroits risqués (gorge…). Comme la plupart des insectes, le frelon optera pour la fuite. Ne tentez pas cependant de vous approcher de son nid sans être équipé. De même, si l’un d’eux circule près de vous écartez le sans geste brusque.
En cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire, réaction allergique grave…), appelez immédiatement le 15 ou le 112. En cas d’autres symptômes (démangeaisons, rougeurs…), appelez un centre antipoison ou consultez un médecin. Si vos animaux sont touchés, consultez un vétérinaire.

Quelle action de prévention ?
Avant tous travaux dans votre jardin, vérifiez qu’un nid n’est pas installé dans un buisson ou une haie ; regardez notamment s’il n’y a pas de va-et-vient de frelons. Respectez une distance de sécurité de cinq mètres du nid. Ne pas tenter de le détruire vous-même. Si vous avez dérangé la colonie et que des frelons volent autour de vous, ne fuyez pas, arrêtez de bouger et fermez les yeux si besoin. Ils se calmeront rapidement et vous pourrez vous éloigner calmement.
La période de piégeage est très courte : elle commence dès le mois de février-mars et s’étend jusqu’en mai. La construction du nid par les reines débute au printemps ; c’est donc à ce moment-là qu’il faut commencer à s’en occuper, car c’est dans cette période qu’elles sont les plus vulnérables.
Pour se débarrasser d’un nid de frelons asiatiques, les professionnels utilisent des pièges, spécialement conçus pour les capturer, tout en permettant aux autres insectes de s’en échapper. Des pièges « sélectifs » qui sont installés dans les arbres, les arbustes, et loin de l’entrée des maisons.

A Verneuil-sur-Seine, la ville agit contre ces nuisibles !
Afin de lutter contre les frelons asiatiques, la mairie intervient sur signalement sur ses espaces avec un désinsectiseur qui traite les nids avec une sorte de poudre qui désintègre le nid. Des pièges artisanaux à proximité des ruches à Pons sont également mis en place. Les particuliers, en cas de besoin, doivent faire appel à des entreprises à leurs frais.


L’éco-pâturage

La Ville s’est lancée dans une démarche innovante en faveur de l’environnement : l’entretien des espaces verts par l’éco-pâturage.

Les moutons installés au complexe François-Pons vont rester toute l’année et tondre les pelouses. Leur nombre est adapté à la surface à entretenir. La bergère, Alexandra, expérimentée, vient les voir régulièrement pour s’assurer de leur santé. Elle vérifie que les moutons sont assez nombreux pour que la pâture soit bien entretenue et si ce n’est pas le cas, elle peut en rajouter. Au contraire, si ils sont trop nombreux par rapport à la quantité d’herbe disponible, comme par exemple pendant l’hiver, elle peut en enlever. Elle est également amenée à modifier le nombre de moutons en enlevant les mâles à l’automne pour assurer un brassage génétique du troupeau. « Les moutons que nous élevons sont des moutons d’Ouessant. Il s’agit d’une race rustique habituée aux conditions climatiques rudes.» précise la bergère d’Eco-mouton.

Les moutons s’adaptent aux variations météorologiques (fortes pluies, neige,…) et aux températures basses comme élevées. Vous verrez peut-être Alexandra donner un complément alimentaire sous forme de grains (orge) aux moutons. Elle s’en sert avant tout pour les habituer à sa présence et les rassembler, accompagnée de son fidèle compagnon, une chienne de race border collie. En effet, les moutons trouvent toute la nourriture dont ils ont besoin dans l’herbe qu’ils paissent. Pour assurer une bonne prestation d’éco-pâturage, le bien-être des moutons est primordial. Pour cela il est indispensable de suivre quelques règles précisées sur le panneau accroché à la clôture.

Merci de ne pas nourrir les moutons, de ne pas les toucher, surtout les mâles et les agneaux justes nés et ne pas courir après les moutons.

Infos +
www.ecomouton.fr
09 67 22 42 33


Taille de haies : des règles à respecter

Que votre haie soit mitoyenne ou de façade, son entretien est une obligation réglementée. Pour éviter les conflits de voisinage, mieux vaut connaître les lois en vigueur.

Haie non mitoyenne (en bordure de route)
Les haies servant à délimiter le terrain du propriétaire (ou locataire) de la chaussée publique doivent être taillées de manière que leur développement du côté de la voie communale ne fasse aucune saillie sur celle-ci.

Haie mitoyenne : qui doit tailler la haie ?
En principe, entre deux maisons, une haie appartient aux deux voisins. Ce sont donc les deux parties qui ont la responsabilité de tailler la haie mitoyenne. Sur la commune, il n’y a pas de règlement. C’est le code civil qui s’applique pour les limites entre deux particuliers.
(Article 671)
>> Si les plantations sont à moins de 2m de la clôture, la hauteur ne peut dépasser les 2m.
>> Si les plantations sont à plus de 2m, la hauteur est libre.
La distance se mesure à partir du centre du tronc.